A la pause du matin du colloque auquel j’assistais hier – octroyée à 11h30, hypoglycémie bien avancée, parce qu’on avait commencé en retard à cause de la technique et que les temps de parole n’étaient pas respectés – l’éminent professeur honoraire spécialiste du sujet s’est fendu le crâne en tombant contre l’arête de la table de la tribune. Grand émoi, pompiers qui l’emmènent se faire suturer et tout le monde soulagé de ce qu’il n’avait jamais perdu ses connaissances le temps de tout ça (au point de s’inquiéter de ce que les mouchoirs en papier qui sortaient de toutes les poches en attendant les secours auraient pu souiller sa plaie). C’est la deuxième fois que j’assiste à un accident de tribune, la première, à Marseille au début des années 1990, la chute avait été beaucoup plus spectaculaire puisque l’orateur avait entraîné le décor de plantes vertes et du gros matériel de sonorisation comme on en faisait à l’époque. Comme quoi les accidents du travail arrivent dans tous les métiers et chez les universitaires, têtes les premières (pas comme les mains des forgerons).