Dans ces rues calmes qui irait s’imaginer ? A l’approche du printemps voilà que petits bonshommes rouges et petits bonshommes verts ne tiennent plus en place, rêvent d’escapades, se demandent ailleurs s’ils y sont et voudraient aller vérifier. A tel point que les services de la voirie – ou ceux de la circulation routière, je ne sais au juste – sont obligés de les attacher et que des rouleaux de scotch entiers y passent. Petits bonshommes rouges et petits bonshommes verts sont devenus fous à lier.
Dans le meilleur des cas parce que, pour certains, les plus remuants, rien à faire d’autre que d’étouffer toute aspiration aux voyages en leur bouchant la vue même sur le mur d’en face.