Reinette grise de Brownlee
Reinette blanche de Champagne
vos fruits passeront-ils la promesse de vos fleurs ?
(j’y veillerai)
le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Reinette grise de Brownlee
Reinette blanche de Champagne
vos fruits passeront-ils la promesse de vos fleurs ?
(j’y veillerai)
Etalage improbable, à prendre ou à laisser, Paris, rive gauche, 2023.
Ajout du 21 novembre 2023 : passez chez le collègue blogueur Pendant le week-end pour réellement remonter le temps dans cette vitrine…
Vous
à un bout
moi
à l’autre
on compte jusqu’à 3 on tire tout se déplie et dans les intérieurs ils sont contents ça respire mieux
comme si Rothko était passé par là
Marche avant. Marche arrière. Accélérer. Ralentir. Renverser la vapeur.
Comment savoir où placer le curseur ?
PS : au fait, 12 avril 2008 – 12 avril 2018, nous y sommes, L’employée aux écritures a 10 ans (malgré une certaine inconstance…), merci à vous d’être de l’aventure.
parfois l’incompréhensible.
Je mets à jour ma collection. Donc j’ajoute les neuf araignées de l’Ode à mère de Louise Bourgeois exposées en ce moment (jusqu’au 24 février) avec une belle sélection d’estampes, notamment sur tissus, à Paris, galerie Karsten Greve.
La semaine dernière, visitant la réjouissante exposition Women House à la Monnaie de Paris (à voir jusqu’au 28 janvier), j’ai pu ajouter une araignée, façon Louise Bourgeois, donc maternelle, à ma collection. Une araignée du soir puisque je profitais de la nocturne du jeudi.
Elle a rejoint celle, de plein midi, soleil de juillet à la verticale, que j’avais délicatement attrapée à Bilbao,
celles collées au mur du Whitney, abritées du jour,
et celle tapie à Beacon, à la DIA Foundation.
Cela m’en fait donc cinq et je guette la prochaine, impatiente d’enrichir ma collection. Mes araignées toutes de bienveillance et moi vous souhaitons une heureuse année 2018.
Je vous en réponds. Comptez sur moi. Les débordements et tout ce qui couve, je vous étouffe ça vite fait bien fait.
J’ai tout prévu.
C’est comme ça : cette poêle salement amochée chue, un de ces jours derniers, sur le trottoir de la rue Saint-Jacques (sous les fenêtres de la résidence étudiante de l’école des Mines
m’a irrésistiblement rappelé cette installation photographiée (avec mes excuses à l’artiste, pas en entier, seulement un bout de table, tout ne rentrait pas dans mon téléphone) lors de ma visite de la récente et passionnante exposition Kollektia !Art contemporain en URSS et en Russie, 1950-2000.
“La Cène”, Andrei Filippov, 1989.