Ce spam qui obstinément dans ma boîte de déception revient à la charge voulant expédier à bas coût et dans le monde entier mes palettes. Voies des eaux, des airs, et chemins de terre si nécessaire. Rien ne les arrête. Je les en remercie mais je crains que nous ne fassions jamais affaire ensemble. Certes des palettes, j’ai fini par en trouver, et de belles bleues, mais il m’a fallu courir de l’autre côté de l’Atlantique et encore, une fois là-bas, passer un pont pour m’en procurer. Le problème, maintenant, est que je ne sais pas quoi empiler sur mes palettes quand bien même je les aurais elles-mêmes désempilées pour faciliter leur chargement. Je les laisse donc ainsi dressées ; elles prennent moins de place et comme je ne compte pas changer mon parquet de sitôt. (Je me souviens de ces petites planchettes en bois, dimensions judicieusement calculées – 11,7 X 2,34 X 0,78 paraît-il -, dont nos enfants élevaient des tours sans fins et qui après effondrement, volontaire ou pas, regagnaient leur baril de rangement). Certes il y aurait bien les oeuvres complètes de L’employée aux écritures à expédier par palettes dans le monde entier (1 200 kg maximum l’une, toutefois) et j’en serais flattée, mais celles-ci ne sont hélas toujours pas traduites.