Séance de questions-réponses, comme à l’Assemblée nationale (mais avec la collaboration de nos moteurs de recherches favoris)
Martine Sonnet date de naissance : un dimanche d’octobre 1955, au petit matin ; selon l’état civil, mais je pourrais aussi proposer quelques autres dates tant il est vrai qu’on n’en finit pas de finir de se mettre soi même au monde avec plus ou moins de douleur.
Je ne tiens donc pas encore un blog de septuagénaires et en suis navrée pour l’internaute égaré qui en cherchait un. En revanche la quête d’une employée réceptive a touché son but : je me reconnais, bonne pioche.
En ce qui concerne les souvenirs du fonctionnement d’une maison, j’en ai, mais toutes les maisons ne fonctionnent pas de la même façon (par exemple au niveau des compteurs eau, gaz, électricité, des robinets, des chaudières etc.), et toutes les maisons ne laissent pas les mêmes souvenirs. Dans le cas particulier de la maison des morts, je transmets la question à Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski.
Je n’ai jamais goûté au gibier mangé sous torchon et si j’ai bien entendu parler d’ortolans qui se croqueraient ainsi assez goulument, à l’abri des regards, avec des petits craquements d’os, je n’en sais rien de plus que ce que j’ai lu dans la presse à propos de leurs amateurs.
Aux renseignements demandés sur un cimetière potager je répondrai que tous les cimetières le sont puisqu’on n’y mange les pissenlits par la racine.
Pour ce qui est des vies antérieures captées par photos l’historienne dix-huitiémiste, jamais très loin, fait remarquer que l’invention de la photographie étant somme toute récente, la part de nos vies antérieures captées par ce procédé ne saurait remonter au-delà de la Monarchie de Juillet, ce qui en réduit grandement l’intérêt.
Enfin, même si vous me le demandez très poliment, ne comptez pas sur moi pour vous montrer le saut de la mort au trapèze. Je n’ai pas envie, là juste maintenant, d’ajouter un opus à ma collection de vies antérieures ni, par conséquent, d’aller tout de suite mastiquer des pissenlits dans un cimetière, même potager.
Quant au problème du chat noir rue Edgar Quinet Béziers : moi je ne réponds que des chats noirs du Boulevard Edgar Quinet Paris XIVe arrondissement, qui longe le cimetière du Montparnasse monde.