le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
la campagne toujours même
1957 – inventer la plage qu’on n’imagine pas -
1959 – mauvaise tête : je ne veux pas être sur la photo -
1960 – le baigneur s’appelle Pascal comme le petit voisin du dessous à la ville -
1961 – crocheter les ronces pour récolter les mûres -
1963 – j’ai un doute sur la date portée au stylo au dos de la photo : j’aurais si peu grandi en deux ans ? ou bien juste une question d’échelle à côté de la carrure paternelle ? -
les jours de pluie, pas de photographies, la maison trop sombre
J’ai fait un arrêt sur mot – plutôt qu’un arrêt sur image, bien que celles-ci soient pleines d’intérêt – sur le mot “baigneur”. Je suis sûre que les enfants d’aujourd’hui ne connaissent plus l’objet en question sous ce nom, ni inversement cette acception du mot…
oui, j’ai adoré la boite de lait Guigoz qui te servait à faire des pâtés, la cousinade près des glaïeuls(fleur tombée en désuetude), les épingles à linge en bois, et la bertine pour récolter les mûres(on allait chercher le lait à la ferme dedans); merci de nous transporter dans ces années d’enfance.Mon baigneur à moi s’appelait Jean-Pierre, nos années d’écart!
Au fait, tu n’as pas changé…..
Amitiés Anne-Marie