le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Je n’aime déjà pas le mot déstockage pour le trop plein qu’il charrie quand les manques sont par ailleurs tellement criants. Je n’aime pas non plus de façon générale les vidéos-clubs qui en matière d’enlaidissement du paysage urbain tiennent souvent le haut du pavé. Je déplore encore la négligence qui tronque si souvent les enseignes aux boutiques, lettres ou chiffres manquants. Enfin, je n’ai jamais eu de goût particulier pour les plantes vertes et encore moins pour celles sur les feuilles desquelles on laisse s’accumuler la poussière et dont le vert tourne au grisâtre.
En résumé, cette vitrine saisie de la vitre du bus 189 me consterne mais je lui sais gré, au moins, de nous épargner l’épithète massif : le déstockage pourrait être massif et la vitrine encore enlaidie d’autant.
A tout prendre, puisque tout doit disparaître, je me demande si la liquidation totale, version tas de tuyaux d’arrosages posés à même le trottoir n’est pas moins nocive pour le paysage : un petit effort des passants, à hauteur de 5 euros chacun, pas la ruine, et tout aura vraiment disparu, quand la vitrine du vidéo-club, toujours là, ne tardera pas à vanter un nouvel arrivage…
moi non plus Employée aux soldes, je n’aime pas ce mot, non plus que, par exemple aussi, cette triplette “gestion des stocks” qui pousse ses relents nauséeux… en tout cas, merci pour vos tuyaux.
Dépêchez vous pour les tuyaux : ils attendent depuis janvier, pas sûre qu’il en reste, c’est une bonne affaire…
A quand le déstockage de la “coke en stock” ? Mais il paraît que Jean-Michel Baylet, en pointe sur le sujet, s’en occupe d’arrache-pied !
J’aime bien la photo des plantes, une image de film style hollywoodien dans la jungle maltaise.