le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Cet après-midi, par le vélux dans le toit de mon bureau (la photo n’est pas de saison mais situe l’action)
j’ai eu la visite d’un héron. Il s’est reposé un long moment, on aurait pu penser qu’il dormait debout,
et puis a pris son envol, piqué vers le bassin au centre du jardin.
Depuis je m’inquiète pour lui, au long bec emmanché d’un long cou, ce qu’il va devenir, sur ses longs pieds, dans la ville, nichant au sommet d’une montagne assez peu poissonneuse. Allant je ne sais où.
De quoi mon héron est-il le signe ? D’un proche printemps, comme les jonquilles à Gif-sur-Yvette ? Mais je sais maintenant que celles du printemps 2012 ont éclos dès le 26 décembre 2011. Alors, signe de quoi ?
Photographies copyright Martine Sonnet
Photos piquées comme il faut.
Espérons qu’il trouvera quelque chose à se mettre sous le bec !
Ici, sur le balcon, mésanges bleues qui ont repéré les amandes mises régulièrement… Un merle est venu leur disputer hier.
Les parcs parisiens en effet ne sont pas si mal pour la pêche, me disait l’autre jour un héron croisé du côté de Bercy.
Vous avez de la chance, le vôtre était causant, le mien est resté bec cloué
joli volatile qui plonge dans la fontaine aux caïmans si je comprends ?
voilà qui est fort subtilement observé !
Ben, c’est un adulte (les jeunes de l’année sont tout blancs) et les hérons ne sont pas en voie de disparition. Sûr que celui-ci trouve sa pitance…
Le héron peut devenir un cauchemar, pour les pisciculteurs – ils font des razzia dans les bassins. Mais on leur pardonne, parce que leur envol ressemble à une signature du ciel. Enfin, je trouve.
J’ai appris qu’il était revenu ces jours derniers, mais je n’étais pas là. Il serait donc friand des poissons rouges du bassin ?