le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Rue Soufflot, difficile de l’ignorer, depuis le temps
mais c’est fini,
la pharmacie ne sera plus de garde qu’au musée. En attendant, sans les boiseries, c’est un peu étrange
ce que l’on voit de la rue, des restes de papier peint très ancien,
et puis cette fenêtre intérieure, vue sur carrelages,
du balai tout ça
faire place nette
à qui ? j’y verrais assez bien des banquiers. Ce journal annonce des habilleurs.
Je vous dirai, je passe souvent par là.
allez les paris sont ouverts : de la restauration rapide ?
Mille mercis comme toujours pour ce reportage magnifique
Ça fait penser aux foutues colères que James Joyce piquait chaque fois qu’il apprenait par son frère qu’une boutique de sa Dublin avait disparu (il écrivait d’après nature….)
Photos terriblement mélancoliques, mais belles! A en juger par l’état des murs, il s’en était passé, des choses, derrière ces boiseries…
je pencherai plus pour un restaurant asiate – Corée ? japon ? Philippines ?- il me semble que cette pharmacie se trouvait en haut de la rue Soufflot (mais je ne me fais pas une idée précise de son emplacement – à côté de la banque, non ?) (je vais aller voir un de ces jours) (je regarde la première photo, et outre l’Employée en son ombre on croit distinguer soit la Mairie, soit la faculté, c’est bien en haut) (je regarde à nouveau, et vois qu’elle se situait au 3 de la rue, or donc Soufflot étant parallèle au fleuve, nous somme au début de rue, donc en son amont donc enfin je déduis je déduis mais ne sais si les pairs sont à gauche et impairs à droite ou l’inverse encore que, si j’en crois ceux de ma rue, gauche est impair donc) (pfff) (à côté de la banque) (les accros de google street view-ça existe, si si- auraient tôt fait de me renseigner) (mais je préfère trouver par moi-même)
pour ma part, je penche pour une agence immobilière.
dans toute les villes, on garde les façades classées et derrière,c’est ce qui rapporte, junk food, immobilier, banques, le monde du paraitre, des apparences…je pense comme toujours au Bon Marché, complètement détruit à l’intérieur, hauteurs de plafonds divisées en deux pour la rentabilité ; pour le moment, il n’y a que les britanniques qui ont la sagesse (relative mais tout de même)de préserver le patrimoine
j’arrive de Munich,chantier intra-muros monstrueux; que va-t-il rester??
en somme l’autobus 89 sait d’où il vient, et où il va (je n’avais pas oublié l’aspect de votre biographie concernant votre passage à la bibliothèque Sainte-Geneviève) (d’autant, sans doute, qu’il s’agissait, aussi, d’un des trois prénoms de ma mère) (ça n’a rien à voir, mais on s’en fout parce que nos mères, on les aime encore)(pour toujours) (j’y pense et puis je n’écris pas – mais ça viendra)