le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Très jolie idée, vraiment, que l’emploi de papier peint pour dissimuler avec élégance ces tristes plaques bouche-trous de trottoirs en attente de rebitumisation. Espérons que l’heureuse initiative du service en charge des solutions de continuité temporaires de nos trottoirs parisiens à l’oeuvre rue Gay-Lussac fera école. Moi j’ai toujours été sensible aux motifs de papiers peints.
(Une fois passée par là au matin m’est restée dans la tête pour la journée cette chanson de Bobby Lapointe, avec sa maison tapissée partout…)
On a donc décidé de mettre les murs à plat et de ravaler ainsi les différentes pièces de la ville. Cela colle avec une certaine idée du changement (comme de réduire partout la vitesse des voitures bientôt doublées par les vélos en ville).
L’esthétique exige le retour rapide des trois frères Ripolin.
au havre on avait couvert un entrepot de papier peint de nos mains et un peu plus tard le caniveau d’une rue c’était en 99 puis en 2001 durant les jardins temporaires c’était dans le quartier de l’eure avant la zac avant la promotion immobilière avant que l’on tue le quartier son histoire et ses traces ( mais qu’en reste-t-il ? http://www.double-elephant.com/realisation-films/double-elephant-films-edition.html )