le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Il y en a de gros arrondis type galets à prétentions aussi démesurées que celles de certaine grenouille rêvant de faire un effet boeuf : on s’assied dessus – au passage remarquez comme l’état du sol ne s’arrange pas depuis que je vous en parle.
Il y en a de maigres anguleux, sur lesquels je ne conseille pas de s’asseoir, fichés dans le pseudo terreau de ces végétaux dont en désespoir de cause ils ont repeint les bacs en rouge parce que plus personne ne les regardait (depuis le temps qu’ils sont là). Dans le nuancier de la gare ce rouge est un hapax.
Mais moi, les petits cailloux, dans le Montparnasse monde je n’en ai nul besoin : je connais mon chemin.
(Pour info, si vous arrivez là par hasard : Montparnasse monde c’est une série sur ce blog mais aussi un livre)
que dites-vous, un hapax, une acmé (ou un, c’est comme on aime), une apogée, un sommet, la pointe le piton la dent,le pinacle, l’Everest, une géniale touche de couleur dans cette grisaille qui dépeint si bien cette nationale société ferrée, quelle merveille (je suis tout guilleret de savoir que vous vous y promenez encore, Employée non Petit Poucet – ce n’est pourtant pas l’éloignement d’icelle qui vous en écarte, hein)
Cher fidèle, hapax me paraissait déjà très fort mais je vous autorise le dithyrambe.