le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Ce samedi, je rentre de Londres où je participais au colloque Revealing lives : women in science 1830-2000. J’y ai parlé des femmes boursières et allocataires de la Caisse nationale des sciences (ancêtre du CNRS) dans les années 1930. J’ai fait quelques photos le long de mes trajets entre hôtel, Bloomsbury Street, et Royal Society où avait lieu le colloque. Je ne me suis déplacée qu’à pied pendant les quatre jours passés dans cette ville où je n’avais pas séjourné depuis avril 1980 ; je voulais voir au mieux, à hauteur de mes yeux. En avril 1980, j’y étais précisément la semaine de la mort de Sartre et je me souvenais surtout de cela, cet événement survenu à Paris pendant que j’étais à Londres où il avait fait très beau. En fait la mort de Sartre était curieusement mon principal souvenir précis de Londres (alors que je n’avais jamais rien lu de Sartre).
Via twitter, dans l’Eurostar du retour, hier, j’apprends la mort de Jean-Claude Pirotte.
Dans les photos faites ces derniers jours à Londres, descendant Shaftesbury Avenue, il y a
et alors qu’aujourd’hui je rouvre le beau et astucieux livre de photos de Sylvie Doizelet accompagnées de textes de Jean-Claude Pirotte Les périls de Londres paru, comme plusieurs de ses livres, au Temps qu’il fait en 2010, je découvre que dans ce livre, p. 10-11, il y a
Ne levez pas les yeux. Le pendu se balance mollement. Vous risqueriez un coup de talon.
Jean-Claude Pirotte 1939-2014