le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Je me souviens des grands sacs en plastique fort, imprimés des noms de ces marques VITALIN ou DENKAVIT, tassés debout sur les plateaux des camions qui passaient livrer dans les fermes de quoi nourrir les veaux.
Et pourtant l’herbe poussait.
Les sacs, après, réutilisés pour tout et n’importe quoi dans la campagne.
On va bientôt supprimer les sacs plastique(s) dans les supermarchés (alors que les sacs en papier dans les drugstores outre-Atlantique sont visibles dans les films US depuis des décennies !).
Hier, à la télé, un employé au rayon poissonnerie d’une grande surface disait qu’il faisait souvent du bateau et que récemment il avait pêché un des sacs en plastique dans lequel il mettait les limandes ou maquereaux qu’il vendait ! Depuis, le magasin lui a fourni des sacs anglais soi-disant bio-dégradables.
Ici, les veaux seront absous car leur image imprimée est… attendrissante.
les découvre ces sacs (pas assez vécu à la campagne) et les trouve très beaux
au Pays Basque aussi ces marques-là ? Peut-être que dans mon enfance les veaux se nourrissaient-ils juste du lait de leur mère. Autre époque. Me souviens en revanche des grands sacs d’engrais que les hommes calaient sur l’épaule (le quintal ?)en épais papier cousu à l’ouverture pour sur champs et prairies “mettre l’azote ou le nitrate”
Un hommage au Grand Charles, venant de vous, Employée, même rouillé, reste attendrissant (sous la mère, le veau encore à la mamelle…) malgré les résultats catastrophique des dernières élections (en attendant celles de décembre… brrr, quelle époque) :°))