le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Dans le quartier, deux rues pleines de bonne volonté économique sont prêtes à n’en faire qu’une. On l’appellerait la rue de L’abbé de l’Epée de Bois. J’y pense toujours quand j’emprunte l’une ou l’autre des épées, d’ailleurs orientées grosso modo dans le prolongement l’une de l’autre. J’emprunte plus souvent l’épée de l’abbé que celle de bois et c’est heureux parce que ce n’est pas très solide une épée de bois. Juste bon pour faire semblant : souvenir d’une, bien imitée, avec son baudrier en toile de jute, achetée aux enfants dans un musée consacré aux vikings, à York je crois. Dans la fusion topo-nymi-graphique suggérée, l’Abbé de l’épée gagne un bureau de poste, ce qui n’est pas rien, et l’Epée de Bois, un accès au boulevard Saint-Michel, autant dire à la mer, dans un sens comme dans l’autre. Le jour où Ferdinand Lop sera enfin pris au sérieux.
Après la rue de l’Abbé de l’Épée et la rue de l’Épée de Bois, il est clair que la rue du Bois de Boulogne fait fausse route dans son 16e arrondissement.
En effet : trop difficile à rabouter, je n’irai pas jusque là.
Si le susdit boulevard allait à la mer, le coup d’épée se trouverait dans l’eau (et non dans Lop, malheureuse !!!) (et y ferait sans doute des ronds)
Merci pour ce commentaire qui loin d’être un coup d’épée dans l’eau fait un très beau ricochet !
Depuis le temps que l’Abbé Groult cherchait son arme (même en allant faire chou-blanc rue des Morillons), il fut enfin rasséréné en tombant, sans se faire de mal, sur ton blog !
Cher Dominique, je compte encore dix autres abbés dans la nomenclature des rues de Paris de mon vieux Leconte : je n’aurai pas d’épées pour tout le monde. First come first served !