le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Parfois le blog sert de vide-poche : on y entrepose des choses pour savoir où les retrouver quand on en aura besoin. C’est le cas de ce billet. Pour servir de suite à ma vie racontée par ses bibliothèques commencée sur le site internet que je ne mets plus à jour (et que j’effacerai une fois transféré ailleurs ce à quoi je tiens), je récapitule ici que j’ai franchi ces dernières années pour la première fois, comme lectrice*, les seuils :
de la Elmer Holmes Bobst Library, alors que j’étais accueillie en octobre 2012 par l’Institut Remarque à NYU ;
de la Bibliothèque de l’Ecole de santé des armées, dans les bâtiments abbatiaux du Val-de-Grâce,
de la Bibliothèque de recherche générale du Muséum national d’histoire naturelle,
de la Bibliothèque de botanique du Muséum national d’histoire naturelle,
de la Bibliothèque de la Faculté de pharmacie,
de la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris (ces cinq-là toutes en 2013 et à ma porte) ;
de la Bibliothèque de la Cité de l’architecture et du patrimoine,
et de la Bibliothèque de la Terra Foundation for American Art en 2014 ;
de la New York Public Library, Stephen A. Schwarzman Building, lors d’un séjour de loisir en avril 2016 ; bibliothèque aux lions emblématiques si bien filmée par Frederick Wiseman dans son récent Ex libris.
et pas plus tard qu’hier de la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations) où je me suis trouvée fort bien accueillie.
Ce qui en fait dix de plus. Autant dire des cartes ajoutées à mon jeu et des comptes nouveaux avec tout ce qu’il convient de retenir d’identifiants et des mots de passe.
Mes séances de travail dans toutes ces bibliothèques relevaient soit de mon travail CNRS en cours sur les allocataires de la Caisse nationale des sciences dans les années 1930 (d’où l’Observatoire – magnifique -, le Muséum ou la Faculté de pharmacie), soit d’un projet plus personnel dont il serait toujours temps de parler s’il prenait tournure (d’où la Cité de l’architecture, la Terra Foundation ou la NYPL) .
Pour être exhaustive, j’ajouterai la fréquentation de bibliothèques publiques de la ville de Paris, assez assidue depuis avril 2013 que j’y habite. Par ordre d’éloignement croissant de mon domicile, j’ai emprunté des livres aux bibliothèques Rainer Maria Rilke, Mouffetard, Raspail, Buffon et Sagan.
(*) Comme lectrice seulement, c’est à dire que je ne répertorie pas ici celles dans lesquelles j’ai été invitée à venir parler de mes écrits.