le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Dans cette chambre d’hôtel où, de mercredi à jeudi cette semaine, je passais la nuit, occasion de découvrir ainsi la belle ville ancienne de Nîmes, une insolite fenêtre donnant sur un couloir et faisant face à un miroir s’ornait d’une peinture en trompe l’oeil côté chambre, se dissimulait derrière un autre miroir côté couloir. Je n’ai pas trop bien compris le pourquoi de tous ces agencements/dissimulations/reflets mais m’en suis joué (ou jouée ? je ne sais jamais pour ce genre d’accord et un peu la flemme d’ouvrir Grévisse ce soir). A Nîmes, j’étais invitée à l’initiative d’Annalisa Bertoni par Arnaud Vasseux à parler de l’écriture d’Atelier 62 et de ses matériaux dans le séminaire “Parlons travail” de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts dans laquelle tous les deux enseignent. Merci à eux pour cette invitation : heureuses rencontres et riches échanges d’où il ressort qu’entre écriture comme je l’ai pratiquée, un peu de bric et de broc, dans ce livre et visual arts auxquels se destinent les étudiants qui étaient là, les ponts ne manquent pas. Et ce n’est pas du trompe l’oeil.