le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Télérama : je tombe très vite sur la photo de la page 161, cortège de manifestants sur le pont Daydé à Billancourt avec banderole “CGT Renault, forges, fonderie, la retraite à 55 ans, le retour aux 40 heures”. C’est la grève de 1971 et la photo annonce le documentaire de vendredi 9 mai 16h sur France Culture Murmures de la mémoire, quartier Renault-Billancourt, 1968-2008 que je ne raterai pas, en temps réel ou juste après.
Du coup, j’épluche de plus près le programme FC de la semaine prochaine et je le trouve très prometteur. Avec aussi, en vrac, Sophie Calle samedi 3 après-midi, Antonio Tabucchi mardi 6 après-midi, Laurent Turcot et ses promenades parisiennes au XVIIIe siècle mercredi 7 matin et mon directeur qui parlera de Bourdieu le même jour à 19h30, dans le cadre d’une série quotidienne Mai 68 a 40 ans. Et chez Veinstein vendredi 9 Luc Autret l’annotateur des Carnets 1934-1948 d’Henri Thomas, un livre que j’ai récemment offert à C., grand lecteur d’Henri Thomas, et c’est comme cela que des propos peu amènes sur Epinal se sont retrouvés dans des notules récentes. Georges Monti qui l’a beaucoup publié m’a dit récemment “hélas, on en rencontre de moins en moins des grands lecteurs d’Henri Thomas”.
Il y avait aussi au courrier papier une nouvelle lettre avec photos d’un ancien maréchal-ferrant de la Sarthe, 88 ans, passé par l’usine Renault du Mans avant de rejoindre les forges de Billancourt en 1963 qui m’a écrit dans une lettre précédente ; “votre père était chauffeur à la batterie des 1300 kg, poids marteau”. Il continue à joindre un timbre pour la réponse, même si ça n’est pas la peine : je lui répondrais sans…
Et dans le courrier électronique une invitation à Manosque pour la fin septembre qui me fait bien plaisir. Pas de lien possible encore (et je le regrette : je ne suis pas chiche sur les liens aujourd’hui)