le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
En cette saison, l’air chargé de trop de grains de pollens et pétales envolés (les yeux plus gros que le ventre),
en laisse retomber au sol.
Et les dates de réparation du bitume inscrites dans la chaire des trottoirs s’en trouvent surlignées
à notre délicate attention.
(Note de cuisine interne au blog : les billets “Poétique de la voirie” atteignant le cinquième opus – plus un non numéroté – , je les ôte de la catégorie “Sans parole ou presque” pour les regrouper en une catégorie autonome)
Employée, vous devriez (si je puis ici me permettre) faire un appel à contributions pour ces dates de réparation bituminique : vous les publieriez ainsi à la va-comme-je-te-pousse afin de nous construire une espèce d’éphéméride hasardeux (on n’y trouverait sans doute pas quantième relevant d’un dimanche, mais qu’importe nous n’avons pas – grâce à Dieu comme disait ma grand-mère – à rendre compte de l’exhaustivité calendaire des jours passés) (je suis, pour ma part, tout à fait disposé à me baguenauder, regards et objectifs tournés vers l’asphalte, réparé donc, pour aider à cette construction illusoire et fantasque constitution de nos trottoirs) (je porte à l’attention – délicate, certes – des lectrices-eurs de commentaires que le 5 novembre 2015 était un jeudi (et qu’il s’agit -voyez comme les choses vont comme elles vont – de la date d’anniversaire de ma propre mère))
mais vous avez raison, Employée il s’agit d’octobre (c’est ce qui s’appelle un (im)pair…) ( et donc c’était un lundi) – je tiens à ce perpétuel voisinage, il faut sans doute le croire, qui unit ici – dans un acte parfaitement réussi, donc – et votre blog et la “maison mère” – les deux me sont indissociables, comprenne qui pourra… – un autre qu’on aime, de ces artistes complètement allumés (je ne le dis pas par mépris mais par humour et j’adore vraiment ce qu’ils font), est ce Roman Opalka (au prénom si joyeux) (5607249) (pauvre de lui, ce Laurent, hein…) (avec mes excuses; et mes remerciements pour l’accueil)