le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Parmi les choses (assez nombreuses) que je ne peux m’empêcher de photographier quand j’en croise sur mon chemin dans la ville, il y a ces plaques ouvragées d’aération de caves que l’on rencontre au soubassement de certains immeubles. Si la plupart de ces dispositifs contrant le développement des moisissures en sous-sol se contentent d’être strictement fonctionnels, alignant sans prétention leurs rangées de petits trous ronds, il en existe aussi de plus ambitieux, exposant leurs découpes savantes. Ce sont ces plaques/grilles que j’engrange, celles qui se donnent de grands airs pour un filet d’air, en me demandant si s’exprimaient dans leurs dessins, à l’emporte-pièce, des fantaisies d’architectes ou si ces motifs ornementaux se choisissaient sur catalogues de tôliers métaliers, en prêt à poser.
Echantillon de ma collection avec effets tulipes et grappes de raisins.
Ajout du mardi 20 février : ce matin le blog ami “Pendant le week-end” vous en propose aussi (avec localisation et touche végétale)
Les moisissures ont donc fait proliférer ces plaques tout à fait “photographiques” : longue vie à elles – et continuez alors cette jolie collection !)…
ce sont de beaux dispositifs comme vous dites, Employée, qu’on trouve d’ailleurs plutôt (me semble-t-il) dans les beaux quartiers (comme disent les Pinçon-Charlot) (un jour je fais une descente par là-bas – triangle d’or par là – et je vous en rapporte une ou deux) dès demain d’ailleurs, deux spécimens à vous offerts trouvés tout à l’heure rue de l’Université et de Verneuil, – s’ils vous plaisent je vous les envoie par la poste)(par mail veux-je dire) (il me semble me souvenir (ceci date du début des années 60 du siècle dernier) de certains qui pivotaient ainsi que de petites portes et donnaient accès à la cave pour y livrer le charbon)
Les petites portes pour le charbon, je vois bien, mais le pivotement en revanche, je ne vois pas trop.