le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
surgie ces jours derniers, bien cadrée, rue de L’abbé de L’Epée (Paris 5e) me fait me souvenir qu’il y avait autrefois chez nous, ce livre, Ces dames aux chapeaux verts, de Germaine Acremant qui avait dû appartenir à l’une de mes soeurs aînées et que je n’ai jamais lu. En vertu d’un principe, bien établi dans ma petite tête, qu’un livre – et surtout un roman – acquis par l’une de mes soeurs n’était en aucun cas susceptible de m’intéresser. Non que l’on m’ait jamais dissuadée d’ouvrir quelque livre que ce soit : j’édictais mes “mises à l’index” toute seule comme une grande.
Ce qui m’impressionnait avec les chapeaux verts, outre leur logique publication dans la Bibliothèque verte, c’était le fait que l’auteure porte le même prénom que notre mère. Nous n’en connaissions pas beaucoup des livres signés d’une Germaine quelque chose et c’était même probablement le seul présent sur nos étagères. A ces côtés étaient rangés Trois hommes dans un bateau (Jérôme K. Jérôme – autre nom intrigant – Bibliothèque verte également) et Les Carnets du Major Thompson (Pierre Daninos, collection Le livre de poche) que je n’ai jamais lus non plus. Les dames, les canotiers et le Major, tout ce monde-là faisant bon ménage en une improbable trilogie qu’il me reste à lire (ou pas).
PS du 12 août : on trouvera sur le blog Pendant le week-end le même cadre, vide ou autrement rempli. Merci au tenancier attentif.
Il semble que le graffiti qui orne de bas en haut crois-je lire le petit feu tricolore (il est petit car destiné aux vélos qui ne disposent (malheureux objets) que de deux roues, et circulent à contresens des automobiles dans cette rue assez appréciée – surtout dans sa partie qui continue vers la rue Gay-Lussac) ait été ajouté assez récemment.
Heureusement que vous êtes là : je ne m’étais pas aperçue de la présence de ce graffiti. Quant à cette rue, comme vous j’en apprécie particulièrement le court segment arboré entre rues Saint-Jacques et Gay-Lussac.