le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Un peu d’auto-promotion : samedi 11 février, de bon matin, je parlerai d’éducation des filles au XVIIIe siècle, au lycée Hoche à Versailles, dans le cadre du 250e anniversaire de la clôture du couvent de la Reine. Parce que le lycée Hoche occupe les bâtiments que Marie Leszczynska avait fait construire pour y installer des religieuses augustines de la congrégation Notre-Dame aux fins d’y enseigner les petites Versaillaises. Dans les beaux murs élevés par Richard Mique, les soeurs de la congrégation Notre-Dame, enseignantes par vocation, recevaient des élèves pensionnaires et des écolières externes.
Je suis doublement émue par cette invitation, d’une part parce que cela fait 40 ans tout rond ces jours-ci que j’ai soutenu ma thèse “L’éducation des filles à Paris au XVIIIe siècle” (devenue un livre sous le titre L’éducation des filles au temps des Lumières) et que je n’imaginais pas, le jour de ma soutenance, que 40 ans plus tard je serai encore sollicitée sur ce sujet.
Et d’autre part parce que, alors que que j’en ai parlé en bien des lieux, c’est la première fois que j’en parlerai in situ : dans un établissement d’enseignement féminin des Lumières.