le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Je n’aime pas l’expression, usée jusqu’à la corde, “trous dans la raquette” et pourtant j’y pense immédiatement quand je prends conscience, marchant droit dans son axe au milieu du terre-plein central du boulevard Edgar-Quinet, du nombre d’écailles manquantes en façade de la tour Montparnasse. Je ne vous en montre qu’un échantillon mais croyez moi il en manque partout. Détachées spontanément, envolées, décrochées préventivement quand elles commençaient à s’écorner, qui sait. Pas beau à voir, ce qu’il y a en dessous : la tour banalement isolée comme vous et moi à la laine de verre vieillissant mal ? J’ignore s’il est prévu de remédier aux défaillances du revêtement avant la mise en oeuvre du grand projet de rénovation annoncé, prometteur d’une végétalisation de l’édifice. Je ne demande qu’à voir la tour bourgeonner, verdir, fleurir et nous rafraîchir de ses fruits mais, en attendant, les taches jaunâtres se multiplient et ce laisser aller au Montparnasse monde me consterne.
Pour mémoire : la série Montparnasse monde existe sur ce blog depuis septembre 2008, le livre Montparnasse monde est paru en janvier 2011.
en effet consternant (la moindre des attentions eut été de les remplacer par de petits carreaux jaunes) – on pourrait regarder ce qu’en dit le robot mais l’internet galèje ici (vous connaissez le coin aussi bien que moi, Employée) mais de retour à Babylone, je tente de déceler les signes avant-coureurs de cette désquamation…