le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Pas mal pédalé pendant mon séjour normand ; longtemps que je n’avais pas emprunté la petite route d’Olivault qui relie celles de Loré et de Cigné, j’avais oublié comme le paysage dans ces fonds ne ressemble pas à celui qui l’entoure
regagnant le bourg par celle de Cigné, frappée par cette clôture dont les piquets donnaient l’impression d’être si faciles à assembler pour replanter l’arbre dont ils étaient tous issus,
sur la petitre transversale (dont j’ignore le nom) entre les routes de Saint-Fraimbault et de Torchamp, je me suis amusée du quadrillage rigoureux d’un potager protégé des oiseaux par des CD-rom obsolètes ou qui n’ont jamais servi à rien au jardinier
à l’entrée de Melleray, la paille formait un mur impressionnant au bout du champ
et toujours sur le bord de la grande route, en allant vers Ambrières, juste avant le départ du chemin du Rouillon, ce tombereau abandonné, dont je me demande s’il est sorti des mains et de la boutique paternelle
boutique le long de laquelle j’ai, cette année encore, garé plusieurs fois mon vélo.
Boutique, vélo, chemin faisant, campagne où la solitude est rejointe par un vol d’insecte, pédales appuyées, effort de blé.
Très beau…Des images qui me parlent.
Nous sommes sans doute tous à la recherche de notre archéologie.
Amitié
Joli parcours, et belle conclusion. (J’ai peur de la grande limace noire qui a brouté tout le champ.)
ça me plait bien tout ça , moi qui n’ai que mon jardin sauvage cet été !