le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
L’employée aux écritures vous met sur la voie : celle recyclée à destination des cyclistes, sur deux roues à côté des rails, et des “vélo-raillistes“, sur quatre roues et sur les rails. Six kilomètres entre Ambrières-les-Vallées et Saint-Loup-du Gast, dans le nord de la Mayenne, aux confins de l’Orne.
De Céaucé, les anciennes voies ferrées, relayées par un chemin de halage, permettent de descendre vers le sud, à pied, à cheval ou à vélo, jusqu’à Laval. Vers le nord, au départ de Domfront on peut atteindre le Mont-Saint-Michel.
Malheureusement ces deux itinéraires ne se raccordent pas : à hauteur de Céaucé, longtemps qu’on a perdu dans les champs de maïs la trace de l’ancienne voie, bien avant qu’on songe à les réutiliser sur le mode loisir. Juste ici et là une maisonnette de garde-barrière pour nous rappeler qu’on arrivait jusque-là autrefois en train.
Avec C., à la fin des années 1980, nous avions caressé l’idée d’acheter la maisonnette de la route des Aunais qui était à vendre – malheureusement pas dans nos prix et ça ne s’était pas fait.
Pédalant vers Saint-Loup-du-Gast, en pensant à un autre Saint-Loup – bien que la selle de mon vélo ne soit pas une selle Proust homologuée par la Poste et le notulographe (le 16 août dernier) – j’ai bien aimé les assemblages fer des rails/bois des traverses avec tout ce qui poussait entre, dont une étrange figure, motus et bouche cousue. Et la touche ajoutée, violette et poison, des digitales.
On en a perdu des voies (ferrées).
“Ca ne S’était pas fait” employée, s’il vous plaît… ))
De retour d’une Bretagne clémente (j’en parlerai avec H. et son mari de J.) , et y ayant encontreusement – ça ne se dit pas- laissé mon portable (et quelques photographie) je vois que les voies ferrées abandonnées sont dans l’Orne aussi légion : le passage – numérique- de 80% de ruraux pour 20% d’urbains, au pourcentage inverse de nos jours y est sans doute pour beaucoup (et voilà comment nos routes sont encombrées – et nos voies désertées); dommage ? (au fait, l’image d’entrée de site représente sans doute le forgeron Amand subodoré-je, mais où est-il ? Ou alors est-ce votre couseuse de mère???)
Mignonne, la petite couseuse…
PdB n’a pas la science tout court, remarquez bien, chère employée, mais ça m’est apparu (il doit bien y avoir quelqu’un de plus féru que moi en ces matières pour vous instruire, il me semble) : ce que je veux dire, c’est que je peux me tromper (ça m’arrive plutôt très souvent, l’orthographe, la grammaire, la syntaxe, brrr… on devrait demander à apap…); en tout cas, vos photos sont réussies (une pensée pour l’olympus bleu qui vient de vous quitter, remplacez-le…!)