le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
C’est passé inaperçu – sauf des voyageurs concernés et de leurs proches – mais la semaine dernière (mercredi 11 juin exactement) deux trains de la ligne Paris-Granville ont subi des retards de l’ordre de 4 et 5 heures – un arbre était tombé sur les caténaires à Villiers Neauphle. Lorsque ce genre de problème affecte un TGV, l’écho s’en répercute nationalement, mais quand il s’agit d’un Corail Intercités bas-normand partant de la gare annexe Montparnasse 3 Vaugirard, c’est un non-événement. Pourtant arriver dans des gares fermées et désertes sauf police du rail et/où maîtres chiens comme celles de L’Aigle ou Argentan, sur le coup de 1 ou 2 h du matin, quand on a quitté Paris la veille, vers 18 ou 19 h, marque les esprits. Il suffit de lire les blogueurs exaspérés de cette ligne pour le mesurer; lecture édifiante à plus d’un titre puisqu’y sont également rapportées les réponses, quand il y en a, de la sncf aux doléances, qui ne manquent pas, des voyageurs.
Où l’on apprend, entre autre, que question distribution de bouteilles d’eau en cas d’imprévus au moins ceux-ci n’ont pas à se plaindre, que le matériel fragile équipant la ligne n’est pas d’une réparation aisée et que les réparateurs compétents se trouvent à Nevers, ce qui accroît naturellement le temps d’immobilisation des engins sur lesquels il faut intervenir – problèmes de fermetures des portes le plus souvent. Usagère de la ligne, j’ai déjà personnellement aussi connu de longs retards pour cause de vache écrasée et de déraillement.
Au moins, depuis l’invention du téléphone portable, il est possible d’avertir le service de taxi collectif intercommunal qui nous attend pour nous acheminer sur les 30 derniers kilomètres, de Flers jusqu’à la maison. C’est précisément une conductrice du taxi allant chercher C. la semaine dernière qui lui a raconté toute l’histoire et qu’elle avait assuré une correspondance bien tardive quelques jours plus tôt.
Devant être à Domfront samedi 28 à 14 heures (où il paraît qu’on m’attend de pied ferme) je prendrai mes précautions et partirai bien en avance.
Si vous ne connaissez pas la ligne, ce Corail Intercités porte bien son nom, puisqu’il dessert les mégapoles de Surdon
et de Briouze.
oh mais de rien, de rien… un peu parti, saoulé de bruit je crois, et puis aussi un peu de monde, tous ces gens dehors qui chantent, ça avait quelque chose d’étrange, sans doute aussi parce que je n’avais jamais vu ce genre de choses, je crois bien, j’aime pas les fêtes inscrites comme ça dans l’agenda, et puis tout le monde ensemble, quelle barbe ! mais tant pis : les photos sont réussies (les reflets sont magiques, je trouve) mais vous poussez sur la qualification de ces petites villes (on peut dire sans vouloir être chauvin qu’on s’amuse dans les p’tits patelins disait marie paule belle : c’est un pseudo, ça ou quoi ? on l’aime pas, enfin un peu) en tout cas, bon voyage, espérons que vous arriverez à temps et à bon port (je sais que vous partez jeudi, justement)
La Sncf privilégie tout à fait “libéralement” le TGV, figure emblématique de son “progressisme” (même parfois en rade) sur les “lignes secondaires”.
Guillaume Pépy, son PDG, ne dépare pas au milieu des corails en voie de disparition.