le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Samedi dernier, je rentrais de Saint-Ouen où j’avais parlé d’Atelier 62 à la médiathèque Persépolis dans le cadre de “La vie d’usine“, il était 20h50 et je marchais (un peu flottante comme toujours après ces rencontres) vers le quai 10 d’où partirait à 20h58 le prochain omnibus pour Rambouillet (un train nommé PORO dans la langue de gare), quand Sir Alfred himself, derrière un pilier (à rondelles) d’un bon clin d’oeil m’a remis les idées en place et le iPhone en main. Je ne pouvais pas rater ça – et une semaine plus tard je suis toujours aussi fière de mon remake !
Et ne pas se priver de dire le plaisir inaltérable éprouvé à voir et revoir les films d’Hitchcock (mais la difficulté d’en choisir un ou deux qu’on aimerait encore plus – je risque : Vertigo et The lady vanishes) et le grand bonheur de lire et écouter (parce que les trois voix !) les entretiens Hitchcock/Truffaut subtilement traduits par Helen Scott. Enfin, arrivés là, bien évidemment poursuivre en lisant les lettres de Truffaut à Helen Scott (et tellement d’autres) dans sa Correspondance recueillie par Gilles Jacob et Claude de Givray.
Le week-end sera définitivement hitchcocko-truffaldien.
“La Mort aux Trousses” (North by Nortwest) et “Pas de Printemps pour Marnie” (Marnie) pour les blondes (oh Tippi et Eva) et les bruns (James alias Sean et Cary)… Ouais…
Il suffit de les avoir dans le dos pour se sentir dans ses petits souliers.
(Et, coïncidence, j’aurais sans doute risqué les deux mêmes titres, plus Rear Window…)
C’est vrai quoi, il manque des annonces SNCF dans les films d’Alfred, ça aurait relevé les montées d’angoisse (sourire).
@ gilda : Dans “Shadow of a doubt”, il y a un train qui entre en gare de Santa-Rosa. Mais pas d’annonce du style : “Attention aux oiseaux !” (en VF)…