le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Instantané alsacien
Descendue du train à 13h53 en gare de Rosheim (67560), tombée nez à nez avec
et pensé à une autre Casse, celle de Pierre Bergounioux.
De passage à Strasbourg, entre deux trains, juste le temps de faire un saut jusqu’à la librairie Kléber que je voulais connaître de longue date, mais comme j’étais vraiment pressée (billet non échangeable et non remboursable…) j’ai apprécié que la littérature se trouve au rez-de-chaussée juste à l’entrée. J’en ai profité pour acheter les Cahiers de jeunesse de Beauvoir, qui ont considérablement alourdi mon bagage et lesteraient idéalement tout sac de plage bien composé (mais je n’en ai pas, n’allant jamais en vacances au bord de la mer et c’est pas demain de la veille, avec les méduses qui s’incrustent).
J’ai cruellement souffert au cours de mon séjour alsacien du monopole du toréfacteur strasbourgeois Reck sur tous les débits de boisson de la région – il se vante d’ailleurs sur son site de sa forte implantation locale. Obligée de passer au thé à toute heure, alors qu’en tant normal, j’alterne. Et je me suis souvenue qu’avec C., quand on était passé par là il y a juste 20 ans, on s’était déjà dit que si jamais on croisait le représentant de la maison, pour le moins, on aurait deux mots à lui dire…
7 Comments
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Merci pour le lien avec le dictionnaire (je ne connaissais pas…)… et savez-vous que lorsque je suis allé voir le rideau rouge, j’y ai croisé l’atelier 62 ? La libraire ne l’avait pas encore lu, mais ça allait venir (Anaïs elle se nomme, et travaille avec les enfants du quartier : bien comme quartier, Marx Dormoy, enfin pas mal) et croisé l’atelier encore sur les tables chez Delamain (vous allez en faire un succès de librairie, c’est ça ? Bravo !). Je suis allé interroger le libraire de Kléber (et interrogé les historiques époux Boucharlat) et comme librairie, elle se pose un petit peu là (je suis allé voir aussi Francis Bernabé au Quai des Brumes ce jour-là tout ça pour mélico), savez-vous qu’elle appartient au groupe Gallimard ? avec les centaines de Pléiade sur le péristyle hein…)
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PdB si vous ne connnaissiez pas ce dictionnaire, c’est que vous n’explorez pas systématiquement les liens TL, parce qu’il y est…
Difficile de trouver sur quoi faire des liens à propos de Bergounioux, hors remue.net ou François, cet homme-là n’est pas très numérique.
Pour les infos librairie, merci, Quai des brumes j’aurais bien aimé y aller aussi, mais vraiment pas le temps.
(Vous ne dites rien sur ma photo de casse : elle est chouette, non ?) -
Vous savez, systématiquement, moi… je manque de rigueur vous voyez (on me le disait déjà quand j’avais douze piges…!), à moins que je ne l’aime gère, celle-ci… La photo chouette en effet et ce qui réfère tant soit peu à un écroulement ou une destruction de ce truc immonde qu’est la consommation fait toujours bon effet (me fait penser à ces machines qui cherchent nuit et jour à faire remonter le pétrole au niveau de la mer) : bon, alors j’écoute longuement le disque de bashung “bleu pétrole” fort bien fort bien je vous le conseille – la chanson “vénus” en disant “première éclairée la nuit…” extra… et je réponds à cet appel d’offre de l’ademe pour le vélo après en avoir fini avec celui sur les livraisons de nuit des librairies et je suis fatigué. très
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C’est une photo en bas de casse… elle est bien car simple et parlante. Le dictionnaire de Pierre Bergougnioux est un peu lapidaire, du moins pour ce mot-là.
Une autre proposition : “Casse : interjection présidentielle servant à comparer un être humain à un moyen de déplacement mis au rebut.”
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Bien la nouvelle gravure d’accueil (mais la précédente était aussi sympa…) : étude de genre, hein; à présent “je t’ai manqué” de bashung même disque, non la musique ça va
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Euh il a quoi de spécialement pas bon le café Reck ? (et c’est à ce point-là ?)
Longtemps que je ne suis pas allée par là-bas, n’en conserve aucun souvenir alors que j’aime le café.PS : Je vois que je ne suis pas la seule à acheter quand il ne faudrait pas les bouquins qu’il ne faut pas parce que je suis déjà chargée et que j’aurais pu attendre tranquillement d’être rentrée
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prenons les choses dans l’ordre : Dominique, très honorée qu’un photographe de ton acuité trouve quelque qualité à ma photo de casse ; PdB, il y a un roulement pour la préposée à l’accueil et j’essaie d’alterner registre ma pomme dans le temps et registre documents qui ont à voir avec mon boulot ; Gilda, après concertation familiale avec d’autres de la maison qui en ont bu, mon fils aîné propose comme réponse : le café Reck est au café ce que Max Pécas est à l’art cinématographique… ça situe le problème au moins
