L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Tour du jour en six images

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Posted by ms on 22 février 2010 at 21:34

D’abord c’était rue Delambre l’hôtel qui rénovait ses canapés

et puis rue Henri-Barbusse je marchais exceptionnellement

sur le trottoir des numéros impairs, celui du luthier

le pignon de l’hôtel entre les rues de l’Ecole de médecine et Racine

qu’on avait commencé à gratter, mais seulement d’un côté des fenêtres c’est pour Anne

rue de Seine la galerie aux images de fer qui m’intéresseraient bien

n’ouvre que du mardi au samedi de 11 à 18 h – je repasserai

quittant l’hôtel de la Monnaie, où j’étais allée lire des autobiographies professionnelles au Comité pour l’histoire économique et financière, je chipais cette vue sur les toits parisiens, orientée comme il se doit vers Montparnasse

monde bleu, à cette heure, que je rejoignais bientôt

(pour PdB le bleu et pour Jérôme W la ligne rouge dont on parlait l’autre jour à l’Atlantique)

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5 Comments

  • On 22 février 2010 at 22:16 brigetoun said

    très beau tout ça (et tout spécialement la dernière photo) mais suis restée scotchée par la rue Delambre (35 ans de gérance de mon immeuble préféré, un peu plus haut)

  • On 23 février 2010 at 19:50 Anne Savelli said

    J’aimais déjà, dès la première image, et puis, hop ! des fenêtres, des hôtels (les toits, le bleu je prends aussi) : merci Martine !

  • On 23 février 2010 at 22:59 PdB said

    moi c’est la dernière image qui m’a plu : et puis j’adore marcher dans les rues, et puis la rive gauche et puis le ciel de la Monnaie juste comme je les aime le soir, avant de comprendre – sans jamais rien comprendre de ça, jamais, je sais bien – de comprendre la mélancolie, le jour qui s’en va à l’ouest (petit , le jour se levait juste à ma fenêtre, le soir s’en allait au loin, sans jamais que je l’envisage) (Carthage) et le pignon de Gibert Joseph où nous allions acheter le Gaffiot, 65, revendre nos livres, 80, en face boire un verre au Dupont Latin (ça n’existe plus) et descendre le boulevard jusqu’à la Seine, s’arrêter aux quais, préparer une cigarette, la fumer tranquillement quand les bateaux mouches aux touristes faisaient quelques vagues idiotes, et rire des photos prises par ces quelques gens… je me souviens

  • On 23 février 2010 at 23:23 ms said

    et notre ami le notulographe nous apprend que

    “Du troisième étage de l’hôtel des Etrangers, donnant sur le boulevard Saint-Michel à l’angle des rues de l’Ecole-de-Médecine et Racine, une vingtaine d’écrivains et artistes se réunissaient pendant l’automne 1871″. (Seth Widden, “Avec les Zutistes, de très sérieuses Conneries”, Le Magazine littéraire n° 489, septembre 2009).

    Parmi eux, Rimbaud bien sûr.

    Merci à lui.

  • On 1 mars 2010 at 20:09 jérôme W said

    Merci pour la verticale rouge.

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