le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Il ne sera pas dit que
L’employée aux écritures
parce que ce matin j’ai aimé beaucoup celle d’Avignon TGV
dehors, dedans, la vitesse très grande déjà si sensible en ses murs
et le paysage autour
vous l’avez aimée à ma place parce que je la maudis régulièrement, surtout à cause de sa fichue distance (parce qu’à vrai dire j’aime plutôt le reste)
Il y a le train ?
Ce que j’aime bien dans ces gares-là (du côté – enfin à 30 kilomètres à l’est- d’Amiens il en est une qu’on a intitulée la “gare à betteraves” puisqu’elle se situe en plein champ) ce que j’aime donc, c’est la disposition des voitures qui sont là, comme les tombes d’un cimetières… j’aime bien cette idée de caveau, ou de carcasse roulante à l’arrêt tout ça pour aller chercher un train (drôle de coutume)
L’ancienne gare d’Avignon donnait sur la grande perspective allant jusque vers le palais des Papes : elle était ordinaire, c’est le reste qui devait surprendre.
La gare actuelle est semblable à un aéroport : régulièrement, quand j’y passe, j’attends de voir l’avion atterrir sur la piste à côté.
Une gare qui ne ressemble plus à une gare (mais déjà, Montparnasse…) et la notion du temps est bousculée avec plaisir (et esthétique).
Et une des plus belles gare du monde à mon sens (mise à part bien sûr la gare Montparnasse, hors concours ), la gare Orient à Lisbonne
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