le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
C’était mercredi matin. J’allais prendre le TGV de 10h40 pour La Rochelle mais en descendre à Poitiers à 12h10 où je retrouverai Georges Monti du Temps qu’il fait avec qui j’étais invitée par Françoise Auboin à évoquer pour ses étudiants du master “Compétences documentaires avancées”, dans la salle des Actes du très bel hôtel Fumé, l’histoire d’écriture et d’édition d’Atelier 62. Je buvais tranquillement un café au Philéas Café (j’alterne avec le Enzo Café) – enfin pas tout à fait tranquillement parce que j’étais contrariée par l’apparition, à la terrasse du Philéas, de panneaux opaques bouchant la vue sur le parvis et je me demandais bien pourquoi cette brimade. Je m’étais assise en signe de protestation le dos tourné à ces panneaux trouble-fête, quand tout à coup elles m’ont crevé les yeux : deux prises électriques au bas du pilier qui me faisait face. Du moins probablement deux puisque l’une était franchement visible quand l’autre seulement supposée derrière un clapet que je n’ai pas eu le coeur d’aller soulever pour confirmation. Contrairement à ce que je laissais entendre le 19 décembre 2009, il y aurait donc non pas une seule, mais deux, voire trois prises électriques dans la gare.
Et dire qu’hier soir, avec quelques habitués, la prise unique on en parlait … (sourire amusé)
Toute une faune accrochée à votre monde ne cesse d’oeuvrer dans un sens pour vous inconnu, Employée : tous ces petits animaux, êtres, individus ou spécimens exotiques ou endémiques s’ingénient à poser ici, ôter de là, intégrer ailleurs prises électriques et nouveaux procédés, processus, dispositifs et installations éphémères (“effet mère” disent mes amis lacaniens- j’ai aussi des amis francs-maçons, mais c’est une autre histoire… :°))
A nous autres, pauvres béotiens montparnasse-alter-mondistes et suiveurs naïfs, voilà bien quelque chose qui échappe… Tout comme à celle du Nord nous échappent les changements de statues de la façade repertoriées (les statues) par votre collègue en littérature, Anne S. Vous croyiez toutes deux vous aventurer dans un monde simplement parallèle au réel mais la réalité, c’est que plus vous les arpentez et plus ils se multiplient…
On commence par regarder les prises de courant, et on finit s’en sans rendre compte par écrire des romans fantastiques.
Hey, elle est pas mal la nouvelle page d’accueil, j’ai trouvé (enfin ça change…) (mais ça reste à peu près pareil) (c’est pas sûr que ce soit mieux) (ni moins bien d’ailleurs) : elle est pas mal…!!!
En effet, avec Gilda on parlait il y a trois jours à peine de LA prise qui désormais se multiplie. Quant aux statues de la gare du Nord, les voilà pimpantes, décrassées, jamais vues ainsi : est-ce que ce sont les mêmes ? Tout cela demande enquête…
En attendant, bonne journée, collègue !