le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Avenue Victor Hugo, sa journée finie, le camion stationne toujours sensiblement au même endroit, sans pour autant être jamais exactement le même.
premier jour
deuxième jour
troisième jour
quatrième jour
cinquième jour
On pourrait, avec, jouer au jeu des sept erreurs (comme celui, quotidien, du Ouest France auquel nous étions abonnés quand j’étais petite – et la blague de Lariflette nous faisait bien rire aussi). Comparer systématiquement le camion de la veille à celui du jour
jusqu’au jour où
sans la brouette ce n’est plus du jeu.
le jeu maintenant : trouver la brouette, la chercher dans les rues (comme dans “Où est Charlie ?”), derrière les fenêtres, s’est-elle transformée en créature mythique, dragon pourvu d’une roue ou vouivre a deux manches…
Et le quatrième jour, il inversa les pelles. (Si, je vous assure ; vous pouvez vérifier !)
entre le 1er jour et le deuxième jour, il y a un seau de plus (de 6 à 7) mais il manque un noir. Positif / négatif > (jeu du négatif qui a disparu avec le numérique)?
J’aime cette idée, je joue aussi souvent avec les chantiers. En ce moment mon quartier me sidère qui est en train de muer ou muter. Des tranchées, partout tout le temps. Des immeubles neufs. D’autres disparus, parfois comme par magie (deux semaines sans prendre une certaine rue et puis plouf, grande victoire du plus rien).
En tout cas il y a aussi quasi régularité pour la voiture garée à l’arrière. Réjouissons nous, quand le bâtiment va, tout va!
Très chouette. Tana Hoban n’est pas loin…
H