le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
L’employée aux écritures n’aura jamais réponse à tout, mais veut bien faire encore un effort. Pour n’avoir compté que 28 jours, février n’en a pas moins été pourvoyeur de questions intéressantes confiées aux bons soins de moteurs de recherche (qui ont cru malin de les diriger chez moi).
Dire d’abord ma fierté qu’un internaute se soit adressé à moi dans la belle langue de Cervantès, avec ce qu’il faut de points d’interrogation dans tous les sens, et que mes restes de LV2 m’aient permis de comprendre sa question : ¿Quien es Bertrand de Olerón? à laquelle je me crois en mesure de répondre quelque chose comme : ”no puedo decir, no lo conozco”.
A qui pense qu’“on s’amuse dans les p’tits patelins” je répondrai : gardez-vous de toute généralisation hâtive, vous avez peut-être eu seulement la chance d’en traverser un le jour de sa fête patronale.
Abcisse ordonnée je m’en souviens jamais : creusez-vous un peu les méninges pour trouver un procédé mnémotechnique – c’est toujours ce que je fais dans ces cas-là et, par exemple, pour babord/tribord et adret/ubac j’en ai trouvé qui fonctionnent très bien.
Par ailleurs, que le naïf qui compte sur moi pour le faire profiter de quelques astuces pour faire un sonnet se mette également au boulot lui même ou renonce à la poésie – ce qui serait sans doute la meilleure solution pour les anthologies à venir.
J’invite l’internaute en quête d’un écureuil roux qui dort et celui s’interrogeant sur la plus grosse fourmi du monde à se rapprocher, ils pourraient avoir des choses à se dire. Pour l’écureuil, je suis arrivée trop tard, il était réveillé et déjà parti d’un bon pied.
Je fais remarquer à qui la cherche que je ne peux pas sortir de mon i-photo habituel une vue ouest-est de la fontaine du potager sans en savoir plus sur la fontaine et sur le potager et que la proximité qu’on en déduit de l’une avec l’autre ne suffit en aucun cas à les localiser ; je m’y connais très mal en GPS – n’en ayant pas encore équipé mon vélo – mais je ne crois pas qu’ils me contrediraient.
Bien qu’employée aux écritures, je ne suis pas du tout intéressée par la réalisation d’une étude de marché, même quand il s’agit d’un stylo-plume : il y a belle lurette que je préfère écrire directement sur mon clavier, même si je m’étais acheté mon stylo plume homonyme quand celui-ci était apparu sur le marché (suite à une étude de, bien faite, au moins dans ma famille, côté paternel).
La vie d’un jardin de banlieue, que vous en dire ? L’écureuil roux dort et la plus grosse fourmi du monde s’est mise au régime : vous voyez, il ne s’y passe pas grand chose.
Que serait un monde sans livres ? En attendant que l’Angleterre rejoigne la zone euro et que les kilos de cerises cessent de se partager en deux moitiés égales, c’est très difficile à imaginer, pour la dissert, choisissez l’autre sujet.
Si vous n’avez pas de GPS sur votre vélo, est-il au moins équipé d’une sonnette (question intéressante confiée aux bons soins de moteurs de recherche) ?
Cher Dominique, mon vélo est pourvu de tous les équipements réglementaires, sonores et lumineux, et j’y ai ajouté l’usage du casque…
Pour “abscisse (avec un “s” devant le “c” !) et ordonnée”, voici une petite méthode dénichée sur le web…
“Entre abscisse, ordonnée, X, Y, horizontal, vertical, tu te perds ?
Voici une petite astuce pour t’y retrouver.
En fait, ce n’est pas très compliqué.
Ces mots vont deux par deux, il suffit de les mettre dans l’ordre alphabétique :
Abscisse est avant ordonnée
x est avant y
Horizontal est avant vertical
D’où, l’ abscisse correspond à l’axe des x qui est horizontal, et l’ordonnée correspond à l’axe des y qui est vertical.”
CQFD…
Personnellement, je m’étais trouvé un petit truc encore plus simple à retenir : l’ordonnée (qui commence par un “o”) est l’axe qui va vers le haut (le “o”), donc le vertical !