le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Deux déjà passées, trois encore à venir.
Il y a eu, c’était le 29 mai, on était presque en juin, la conférence donnée aux sympathiques Ernest de la rue d’Ulm, Retour à Billancourt, dans l’atelier 62, dont la vidéo sera mise en ligne sur leur site, le temps que toute la journée d’enregistrements soit montée.
Hier 5 juin, j’animais la journée-séminaire de fin d’année du groupe “Femmes et histoire” de l’IHMC avec lequel nous réfléchissons sur le thème Femmes au travail, questions de genre, XVe-XXe siècles, en nous arrêtant cette année sur les écritures du travail. Journée riche, variée, pleine d’échanges autour d’écritures “noir sur blanc” et d’autres formes moins attendues : sur soi (le vêtement de travail), en soi (la crise de nerf des ouvrières) ou autour de soi dans son chez-soi (le travail à domicile). Programme détaillé (et enregistrements d’exposés à venir) sur le carnet de recherche* du groupe. A l’heure du déjeuner, pique-nique en bonne compagnie puisque le séminaire Genèse et autobiographie de l’ITEM (qui m’avait invitée en décembre) avait eu la même idée que nous.
Philippe Lejeune, co-animateur du séminaire de l’ITEM, je suis appelée à le revoir très bientôt : nous sommes invités l’un et l’autre à participer le 17 juin à 14h30 à la table ronde “récits de soi” de l’après-midi d’étude Le web à la première personne : quelles traces conserver ? du cycle Mémoire du web de la BnF. Interviendront notamment dans la même table ronde Gilda Fiermonte, des Traces et trajets (et autres blogs) et Christine Genin, des Lignes de fuite. Perspective stimulante.
Deux jours (deux nuits) plus tard, le 19 je participe à la 4e nuit remue.net, invitée à lire par Yun Sun Limet. Je me souviens que j’étais allée écouter la première nuit remue.net, en juin 2006, je n’y connaissais encore personne mais le site venait d’accueillir une vingtaine de pages, toute première ébauche de ce qui deviendrait le livre Atelier 62. Le 19 je lirai quelques pages d’une écriture en cours, au long cours, fichier ouvert en janvier 2008, un mois lourd d’événements.
Enfin le 25 juin, TGV pour Nantes, où le Centre nantais de sociologie, à l’université, m’invite à participer à sa journée de fin d’année. Il y sera question des forgerons et puis on pique-niquera. J’aime beaucoup les pique-niques, ceux du Montparnasse monde et ceux d’ailleurs.
(*) Si vous cliquez sur le carnet de recherche, profitez-en pour lire le billet Aller au bout du quai avec Florence Aubenas : j’avais été tentée d’écrire sur ce livre pour le “coin lecture” de L’employée aux écritures, et puis finalement je l’ai évoqué dans le carnet de recherche puisqu’il avait tout à voir avec noter sujet.