le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Voilà, nous y sommes, en juin sixième et dernière livraison de mes Notes de voyages avec livre sur le site mélico (pour MEmoire de la LIbrairie COntemporaine, je rappelle).
Il y a eu en janvier des départs, en février des villes, en mars des hôtels, en avril des rencontres, en mai des retours et pour finir cette petite fantaisie chambre 62 qui nous ramène donc dans un hôtel.
C’est dans la ville où se trouvait cet hôtel un peu étrange qu’on pouvait voir, sur le chemin de la gare au centre, la vitrine aux trois robes entre lesquelles j’aurais été bien en peine d’en choisir une. C’est dans cette ville aussi que le chef de gare n’aimait pas que l’on photographie sa gare.
Toutes les notes de voyages avec livre ont été écrites dans des trains, des TGV le plus souvent, et leur écriture, comme toutes les images saisies, faisait partie du voyage dès lors que le projet a été arrêté il y a un an.
Un très grand merci à l’équipe de mélico pour les six mois d’accueil et les mises en pages/mises en ligne des quatre premiers textes sous formes de livrets calaméo, des deux derniers qui ne fonctionnaient pas sur le même rapport textes/images directement sur le blog création contemporaine du site, sur lequel on suit aussi les séries Oloé d’Anne Savelli et C’est en lisant qu’on devient liseron de Pierre Ménard.
(Je poste ce billet qui est prêt depuis quelques jours pour rassurer les fidèles qui s’inquiètent de mon long arrêt à la 200e station, mais il reste des petites scories à enlever sur le texte mélico, j’espère qu’elles partiront très vite)
En tout cas, pas de scories dans la chambre 62 : l’écrivain argentin a emporté sa maquette sans rien laisser derrière lui.
oui dit un membre du fan-club.`Pas très loin, ou très proche de l’être de la chambre 62
Chouette, j’ai un fan-club ! Il ne me reste plus qu’à apprendre à jouer de la guitare. (Sans blague ?)
@PhA n’allez surtout pas vous croire obligé de : la groupie ne fait pas forcément le guitariste et l’écriture vous va vraiment très bien
Employée aux photographies, certes, le point (de vue) est assez éloigné de la prise (de vue) mais cependant, je ne vois pas, dans cette vitrine, de trace de votre ectoplasme mitraillant (était-ce encore avec le petit bleu ?) : il semble cependant qu’il doive apparaître (plus ou moins) revêtu de la robe rose ou bordeaux (encore que bordeaux dans cette ville-là, il y aurait sans doute de quoi se faire honnir…) (c’est lui qui choisit…) (bienvenue sur mélico, quoi qu’il en soit, et merci de votre très fructueuse participation)