le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Pour la mi-août, le blog s’est offert une vue sur la mer, ce qui n’arrive pas tous les jours. Cette ouverture Atlantique résultait de l’invitation de Marie-Josée, tenant librairie-cabane grande ouverte sur le port de Saint-Denis d’Oléron, à l’enseigne de la Pêche aux livres. Et pas n’importe quels livres, que des bien choisis pour passer l’océan puisque, comme une pancarte en avertit le chaland, cette librairie est la dernière avant 6000 km, ce qui lui confère une lourde responsabilité.
Donc au fond de la cabane nous avons sympathiquement parlé de forgerons –avec notamment une autre fille de forgeron – et Danièle, amie de la libraire et de la librairie a lu quelques pages du livre qui nous réunissait. Merci à elles de leur accueil.
Arriver à Oléron le samedi 16 août après-midi (en repensant beaucoup au savoureux film de la fratrie Podalydès), n’est pas, du point de vue de la circulation automobile, une mince affaire. C’est une chose assez inconcevable tant qu’on ne l’a pas vécue, et surtout quand on se garde bien soi-même de jamais toucher un volant – bien que nantie de l’officielle pemission, pourvue de tout son capital de points.
Quitter Oléron la nuit venue, cette fois dans la voiture de Marie Claude, venue du Temps qu’il fait, fut chose plus aisée. Le cap était mis sur la Gâtine poitevine où j’avais tout à découvrir, et en particulier des églises romanes dont j’avais, à juste titre, entendu le plus grand bien, et un beau lavoir dont j’ignorais l’existence.
Le circuit du dimanche après-midi dans le Mellois passant tout près de la villégiature de Denis Montebello, nous sommes allés frapper à sa porte : ça tombait bien, il était déjà l’heure de l’apéritif et Martine et lui nous ont réservé le meilleur accueil. Avant de déboucher le Côte de Blaye, ils nous ont guidé vers l’étonnant cimetière qui surplombe leur maison. Nous avons ensemble parlé des livres en papier et de quelques autres.
De retour chez Marie Claude et Jean-Pierre, nous avons réveillonné d’un succulent pot-au-feu aux légumes du potager, bienvenu dans la nuit fraîche. Encore merci. (Seule une vue aérienne du potager rendrait compte de son harmonieux dispositif de cultures en damier, mais je ne suis pas équipée pour – j’ai mon permis de conduire, pas mon brevet de pilote)
Je découvre votre blog et l’inscrit dans ma blogroll.
Ô les ronds dans l’eau de notre hôtesse ! Le lavoir est un bateau, le cimetière une librairie de biographies…
Ah, Martine, vous avez vu ce vieux Denis et Martine. Des amis, depuis plus de trente années !
Je connais cette maison : Un dimanche soir, nous étions en vadrouille dans la campagne et nous l’avons trouvée ensemble, la maison !
Ils en sont tombés(es( amoureux) et voilà….
Merci de ce petit air du pays..
Denis vient ici en Octobre, “Lire en Fête.”
Amicalement…Les amis de mes amis…Vous connaissez la suite…
@lostinsolitude, bienvenue à vous et merci de votre visite, le lien vers votre propre site n’apparaissant pas sous votre signature, je me permets de l’ajouter ici
http://lostinsolitude.blog.lemonde.fr/
@Dominique, le cimetière en décomposition minérale est magnifique et très impressionnant, mais plus difficile à photographier que le lavoir ou les cabines, mais je voulais en donner une idée quand même
@Bertrand, Denis nous a parlé de son prochain voyage en Pologne – mais je ne savais pas que vous êtiez de cette ballade au cours de laquelle la maison avait été découverte ; le coup de foudre pour ces lieux est tout à fait compréhensible, c’est superbe
Martine et Dominique :
Avez-vous vu ces tombes, à gauche je crois, avec des outils, je ne me souviens plus.
Longtemps avec Denis, nous nous sommes poses ( s ? ) la question de leur signification. Francs-Macons ? Protestants ?
oui, sur la gauche, vraisemblablement francs-maçons, je vous enverrai des photos Bertrand
Pas grand-chose à ajouter. Heureuse d’entendre et voir ces rencontres. Heureuse que Denis aille en Pologne en octobre.
Bonjour ! Mais que transporte donc l’Amand sous son chapeau dans sa brouette (une lessiveuse, bourrée de billets de banque, pour aller acheter une baguette de pain, en 30 ? il n’était pas né, non ? des tripes de Ceaucé ? )
Et est-ce donc son aimée qui porte le tréteau ? Les photos c’est toujours magnifique. Dans ma famille il n’y en a point, dommage, je vous aurais montré un jour cette villa de l’avenue du théâtre romain, Jacqueline 2, blanche de chaux, volets bleu du ciel de l’eau à cent mètre (plage Neptune je crois bien me souvenir)… Les souvenirs, parce que pour le reste… pfff…
Bien vu, c’est une lessiveuse, au retour du lavoir ; la lessiveuse est pleine de linge propre et mouillé, et donc lourde. L’aimée, comme vous dites, de l’homme fort rapporte le tréteau sur lequel le linge était entreposé, pour égoutter un peu, avant essorage.
Pour ceux qui ne verraient pas à quoi vous faites allusion, c’est la nouvelle photo en page d’accueil du site, ici :
http://martinesonnet.fr/Site/Accueil.html
Oui en même temps, on décèle dans les ombres portées sur le goudron les affres du climat normand : savez-vous qui aura eu le culot de prendre cette photo ? est-ce (ce serait bien son style) l’employée aux écritures (au lieu d’aider ? mais n’était-ce pas bien tôt dans sa vie, ce type de photo ?)
domaine du possible : moi la photographe, vacances d’été 1966, on (la cousine germaine de Germaine qui travaille au service du personnel de la régie) vient de m’offrir en juin un Instamatic Kodac pour ma communion
Bon allez 66 (autoroute, là-bas…) : vacances au Mont D’Or, mon père en cure à Saint Nectaire nous logions dans une location à Muret je crois bien, mon frère assistant réalisateur d’un film avec De Funès et les autres de la fratrie qui lorgnons pour aller regarder le tournage… (on m’a pris pour une fille, cette année-là…: ah la vie !!!) : non, la belle vie quand même…
Ah apparemment, suivant le filmographie de ce de Funès, ce serait plutôt 67… je vais vérifier… (car le film, c’est à peu près certain, c’est “les grandes vacances”…
pour ceux qui ne connaissent pas Melle, le lavoir ( que la photo est bien réussie!) est Le Lavoir de Villiers. Si vous voulez la voir prendre le petit chemin à gauche après l’église St Pierre (vaut le détour) et ce faisant admirer les jardins si amoureusement soignés!