le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
… faute de savoir ou d’expérience, quoi qu’en pensent les moteurs de recherche qui me les ont posées.
Le prix d’une clôture béton à Bordeaux, je n’en ai pas la moindre idée, non plus que le temps d’attente devant les piscines à Lourdes, sans parler de la vie en caserne de gendarmerie, sur laquelle je suis bien incapable de fournir la moindre information (j’ai juste noté ici un jour que les supérieurs du gendarme Racine Charles se désolaient que celle-ci ne semble pas l’emballer plus que ça).
Pas plus de compétences pour aider l’internaute qui se demande s’il est préférable d’aller travailler à Toulouse ou Bordeaux ni l’éclairer quant à savoir si distribuer les sandwich porte à porte là-bas est une idée porteuse.
Je mets dans un même sac (et je le jette à l’eau) les demandes de plans, croquis et dessins en tous genres, faute du coup de crayon propre à les satisfaire. Donc je ne vous esquisserai pas le plan salle de repos des jardiniers jardin du Luxembourg, je ne sais pas non plus dessiner un tombereau, un plan pour fabriquer une brouette de jardin, ni faire le croquis de la pose d’une clôture de jardins, mais mon père, lui, aurait su. Quant au dessin de fleurs d’hortensia : alors là, s’il y a bien une fleur que je n’aime pas c’est justement l’hortensia. J’ajouterai bien dans le sac les paroles Noël “sonnez musette” parce que je n’ai pas la moindre intention de vous le chanter, la prochaine fois non plus.
Je me vois par ailleurs assez mal vous raconter l’histoire des tuiles aux amandes d’Ardèche, qui ne faisait pas l’objet d’une UV lors de mes études en histoire à Paris 7, non plus que celle du permis de conduire de Claude François, n’ayant jamais été bonne cliente des journaux à potins.
Je ne me dépatouille pas mieux de certaines requêtes à dominantes géographiques. Le village fantôme au centre de la France, je ne l’ai jamais traversé, les usages pour pendre une crémaillère suisse, je les ignore et, malgré une assez bonne maîtrise du quartier, je suis au regret de ne pouvoir indiquer la rue Edgar Kiné à coté de Montparnasse à qui la cherche.
Vous vous abstiendrez également désormais de chercher chez moi un objet rebondissant pour chien, je ne renvoie pas la baballe.
Que l’on m’interroge, en revanche, sur les bienfaits de l’écriture, je ne m’en lasse pas, mais ma discrétion naturelle me retient d’expliquer comment envoyer un mail à Pierre Bergounioux (je suggère simplement de lui adresser une lettre en papier chez son éditeur qui transmettra).
Et de cette revue de questions maintenant c’est la
Quoi ! Quinet n’était pas kiné ? Merci de me l’apprendre.
Le “permis de conduire de Claude François” me laisse totalement perplexe (et que la question soit posée et qu’elle atterrisse chez toi, dont le Montparnasse Monde, comme chacun sait, regorge de potins).
Bien ri à l’idée qu’Edgar fut un soignant. Et j’avoue qu’à ta place j’eusse été flattée que la requête pour Pierre Bergougnioux aboutisse chez moi (mais comme toi, je n’aurais rien dit).
D’ailleurs on peut aussi écrire “aide-gare qui naît” : un sous-titre pour Montparnasse Monde.
c’est une rubrique magnifique que celle-là…
Quoique…
la gare demeure et ne se rend pas.
Bon, je sors, pas bien fier.
Je me demande bien pourquoi le fait de trouver quelqu’un qui, comme moi, n’aime pas les hortensias me semble si réconfortant…