le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
C’était dimanche à 11 heures, place Marcel Pagnol et le soleil voulait bien être avec nous – ce qui n’a pas toujours été le cas au cours de ces Correspondances littéraires et j’en avais fait tout spécialement les frais l’avant-veille sur la place de l’Hôtel de Ville lors d’une conversation foudroyante et bien arrosée avec Pascal Jourdana…
Autour de la place Marcel Pagnol, certaines enseignes (je vous les montre) créaient une connivence sympathique avec le livre dont Claudine, Jean-Louis, Marie-France et Micheline lecteurs assidus de la médiathèque et membres du Comité de lecture de Manosque, avaient souhaité présenter leur lecture.
Avec l’aide de Raphaël, comédien, ils avaient préparé un montage extrêmement ciselé d’extraits d’Atelier 62, rentrant de front dans le texte et l’usine par l’énumération des métiers, mettant en valeur dans une heureuse polyphonie les listes, mais puisant aussi au registre de l’intime les silhouettes esquissées du forgeron et de la couturière ainsi que quelques instantanés de vie familiale.
Quand il m’arrive à moi de lire à haute voix des passages du livre – ce que je fais de plus en plus volontiers – je m’aventure assez peu hors de l’usine et hier j’entendais donc grâce à eux pour la première fois l’évocation des bâtiments de briques roses ou ma fascination pour les jupons bouffants des jours de noce…
Merci à eux tous pour cette vie ajoutée aux mots et l’émotion partagée, et merci à Nathanaële et Sylvie, de la médiathèque, organisatrices de ces apéros littéraires mêlant harmonieusement lectures, discussions et dégustations.
PS pour Anne : fenêtre disponible pour ajout à collection…
Merci Martine, pour la fenêtre, et bonne journée…
Les communistes français s’effacent, mais la Fête de l’Humanité a une autre ambition, comme son nom l’indique. Il faudrait que Marie-George Buffet prenne du poids. La photo impose le ravalement !
Oui Dominique, je la trouve infiniment triste cette façade, même si je goûte le charme suranné du graphisme de l’enseigne… heureusement qu’il reste la fête et vivement la prochaine !