le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
Sortir la liasse pesante de son carton gris, évaluer que desserrant sa ceinture on y trouvera des feuilles volantes de divers formats, des feuilles cousues en cahiers, des registres reliés et qu’il faudra du temps pour en faire le tour ;
comprendre qu’il y a eu des repentirs,
des egos bien dimensionnés
et que finalement ce que je cherche dort au coeur de ce cahier parcheminé à rabat serré par des lanières, Livre des gages des domestiques et autres gages, où l’on faisait mémoire notamment des sommes versées au maître à danser des cinq filles mineures de dame Marie-Anne Gambetta veuve du sieur Jean-Baptiste Rex.
Remettre chaque pièce à sa place, poussières d’encre de 300 ans trop sèche collée au bout des doigts, reboucler la courroie autour du papier kraft qui maintient la liasse et reglisser cette dernière dans le carton gris. Rapporter le carton. Montrer ouvert son ordinateur en sortant de la salle et qu’aucun document volé ne s’y cache. Reprendre ses affaires au vestiaire. Quitter les archives.
Trêve de turqueries….dans mes malles ,et compte tenu de mon amour des vieilleries, des papiers de famille qui ont 250 ans et que j’aimerais remettre ou faire remettre en état; tout au moins qu’ils ne finissent pas de se déchirer; peut-être une réponse de spécialiste d’archives dans peu de temps…..
amitiés A.M
Quels repentirs, dites-donc, Employée, si vous en faisiez le tiers de la moitié du quart, on vous montrerait la porte, non ? (bon, pour la signature, il y a là emphase, on dirait un môme tellement content d’avoir enfin pu trouver sa griffe…)