le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735
"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux
C’était ce mardi soir. Je marchais de la Porte de Versailles à Corentin Celton parce que sortant du Palais des Sports (où j’avais écouté chanter Bernard Lavilliers pour qui j’ai depuis toujours un petit faible), j’avais vu sur mon téléphone que le bus, qui de Corentin Celton me ramènerait chez moi, ne passerait que dans 18 minutes. J’avais donc tout le temps de faire à pied la distance séparant les deux stations de métro. C’est presque arrivée à destination que je suis tombée sur ce morceau choisi déchu de sa vitrine et déclassé au rang d’ordure ménagère.
Photo copyright Martine Sonnet
Et comment était-il, ce Bernard ? Gros muscles, toujours ? Il vous a chanté “les mains d’or” ?
(en cuir j’espère) (la veste je veux dire) de lui, non, je ne crois pas de plus belle chanson… (en même temps je ne suis pas fan fan, même si je l’ai vu, je me souviens, il portait un gilet sur un débardeur-vous voyez le topo- noir évidemment- les 2- ce devait être en 75 je crois, au théâtre du Châtelet)
je vois le topo, oui, mais au Palais des sports je ne voyais pas très bien, j’étais loin, un peu trop loin, alors la veste je ne saurais trop vous dire si elle était en cuir ; le pantalon, noir, oui sans aucun doute en cuir, mais la veste ?