L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Affaire de curseur

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Marche avant. Marche arrière. Accélérer. Ralentir. Renverser la vapeur.

Comment savoir où placer le curseur ?

PS : au fait, 12 avril 2008 – 12 avril 2018, nous y sommes, L’employée aux écritures a 10 ans (malgré une certaine inconstance…), merci à vous d’être de l’aventure.

Poétique de la voirie (12)

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Soyez un peu précis : de fonds de quoi ?

d’artichauts ?

de culottes ?

de tiroirs ?

pour le fond de l’air vous repasserez

immuable

rouge.

Par la fenêtre

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parfois l’incompréhensible.

Grands airs pour filets d’air

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Parmi les choses (assez nombreuses) que je ne peux m’empêcher de photographier quand j’en croise sur mon chemin dans la ville, il y a ces plaques ouvragées d’aération de caves que l’on rencontre au soubassement de certains immeubles. Si la plupart de ces dispositifs contrant le développement des moisissures en sous-sol se contentent d’être strictement fonctionnels, alignant sans prétention leurs rangées de petits trous ronds, il en existe aussi de plus ambitieux, exposant leurs découpes savantes. Ce sont ces plaques/grilles que j’engrange, celles qui se donnent de grands airs pour un filet d’air, en me demandant si s’exprimaient dans leurs dessins, à l’emporte-pièce, des fantaisies d’architectes ou si ces motifs ornementaux se choisissaient sur catalogues de tôliers métaliers, en prêt à poser.

Echantillon de ma collection avec effets tulipes et grappes de raisins.

Ajout du mardi 20 février : ce matin le blog ami “Pendant le week-end” vous en propose aussi (avec localisation et touche végétale)

Poétique de la voirie (11)

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sous les  pavés

la fonte

infiniment

Neuf de plus (araignées de Louise)

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Je mets à jour ma collection. Donc j’ajoute les neuf araignées de l’Ode à mère de Louise Bourgeois exposées en ce moment (jusqu’au 24 février) avec une belle sélection d’estampes, notamment sur tissus, à Paris, galerie Karsten Greve.

Poétique de la voirie (10)

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Poétique de la plaque d’égout

Rue des Feuillantines, Paris, Ve arrondissement

Autobio-bibliothéco-graphie : suite (10 de plus)

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Parfois le blog sert de vide-poche : on y entrepose des choses pour savoir où les retrouver quand on en aura besoin. C’est le cas de ce billet. Pour servir de suite à ma vie racontée par ses bibliothèques commencée sur le site internet que je ne mets plus à jour (et que j’effacerai une fois transféré ailleurs ce à quoi je tiens), je récapitule ici que j’ai franchi ces dernières années pour la première fois, comme lectrice*, les seuils :

de la Elmer Holmes Bobst Library, alors que j’étais accueillie en octobre 2012 par l’Institut Remarque à NYU ;

de la Bibliothèque de l’Ecole de santé des armées, dans les bâtiments abbatiaux du Val-de-Grâce,

de la Bibliothèque de recherche générale du Muséum national d’histoire naturelle,

de la Bibliothèque de botanique du Muséum national d’histoire naturelle,

de la Bibliothèque de la Faculté de pharmacie,

de la Bibliothèque de l’Observatoire de Paris (ces cinq-là toutes en 2013 et à ma porte) ;

de la Bibliothèque de la Cité de l’architecture et du patrimoine,

et de la Bibliothèque de la Terra Foundation for American Art en 2014 ;

de la New York Public Library, Stephen A. Schwarzman Building, lors d’un séjour de loisir en avril 2016 ; bibliothèque aux lions emblématiques si bien filmée par Frederick Wiseman dans son récent Ex libris.

et pas plus tard qu’hier de la BULAC (Bibliothèque universitaire des langues et civilisations) où je me suis trouvée fort bien accueillie.

Ce qui en fait dix de plus. Autant dire des cartes ajoutées à mon jeu et des comptes nouveaux avec tout ce qu’il convient de retenir d’identifiants et des mots de passe.

Mes séances de travail dans toutes ces bibliothèques relevaient soit de mon travail CNRS en cours sur les allocataires de la Caisse nationale des sciences dans les années 1930 (d’où l’Observatoire – magnifique -, le Muséum ou la Faculté de pharmacie), soit d’un projet plus personnel dont il serait toujours temps de parler s’il prenait tournure (d’où la Cité de l’architecture, la Terra Foundation ou la NYPL) .

Pour être exhaustive, j’ajouterai la fréquentation de bibliothèques publiques de la ville de Paris, assez assidue depuis avril 2013 que j’y habite. Par ordre d’éloignement croissant de mon domicile, j’ai emprunté des livres aux bibliothèques Rainer Maria Rilke, Mouffetard, Raspail, Buffon et Sagan.

(*) Comme lectrice seulement, c’est à dire que je ne répertorie pas ici celles dans lesquelles j’ai été invitée à venir parler de mes écrits.

Filed under coin lecture

Poétique de la voirie (9)

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Horloge à la casse

arrivées à plus d’heure

Gare !

Je me souviens de P.O.L.

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Je me souviens qu’en avril 1978 j’avais acheté Je me souviens de Georges Perec – sous titre : Les choses communes I – dans la “collection dirigée par Paul Otchakovsky-Laurens” d’Hachette littérature. Achevé d’imprimé en date du 2 janvier 1978 : 40 ans tout rond. Triplement (au moins) fascinée par le principe du livre, son index et les pages blanches offertes en fin de volume à nos propres Je me souviens. En septembre 1978 (je datais à l’époque mes achats en haut de page de garde) j’achetais La vie mode d’emploi – sous titre : Romans – du même auteur dans la même collection aux bons soins du même directeur. C’est comme cela que le nom de Paul Otchakovsky-Laurens m’est devenu familier, avant qu’il ne s’abrège en P.O.L. sur la couverture même des livres qu’il éditait et qui n’en finiraient plus de faire mes bonheurs de lecture.

En ces premiers jours de janvier alors que, comme tant de lectrices et lecteurs fidèles à ses trois initiales, sa disparition m’attriste, je me souviens aussi qu’en 2007 Paul Otchakovsky-Laurens faisait partie des dix-neuf éditeurs à qui j’envoyais par la poste le manuscrit de mon Atelier 62. Le livre accepté à l’été 2007 par Le temps qu’il fait qui le publierait en janvier 2008 – juste 10 ans – je récupérais les quelques exemplaires du manuscrit demeurés en lecture. J’étais ainsi passée chez P.O.L. où la personne très aimable de l’accueil qui était allée le chercher dans un bureau (son bureau ?) était revenue me le tendre en me disant : “c’est dommage, il avait passé la première sélection, il était en relecture”. Mais je manquais alors de patience pour ce texte trop longtemps étouffé.

Et je constate aujourd’hui, repensant à tout cela, que des dix-neuf éditeurs qui avaient reçu le manuscrit, Paul Otchakovsky-Laurens est le cinquième que nous perdons puisque je l’avais aussi adressé à J.B.Pontalis, à Maurice Nadeau, à Jean-Marc Roberts et à Gérard Bobillier qui l’avaient refusé.

Mais pas P.O.L. ou, du moins, pas d’emblée : qui saura jamais ?

Filed under coin lecture, à chaud

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