L'employée aux écritures

le blog de Martine Sonnet – ISSN : 2267-8735

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"Le problème de la nuit reste entier. Comment la traverser, chaque fois la traverser tout entière ?" Henri Michaux

Le temps retrouvé c’est une banque

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J’ai souvent, dans les années 1980, acheté au “Temps retrouvé” mes agendas, ce qui me semblait logique et de bon augure. Mais voilà que cette antique librairie-papéterie de la rue Saint-Jacques, tout près du croisement avec la rue Soufflot (sur la droite en regardant dans la direction de Saint-Jacques-du-Haut-Pas), fermée, local à l’abandon, depuis belle lurette, se convertit en banque, par capillarité avec l’établissement qui la jouxte. Il me semble ne pas l’avoir vue ouverte, avec ses bacs à livres sur Paris et ses présentoirs à cartes postales sur le trottoir, depuis que je suis revenue travailler dans ce quartier en 2008 (mais je me trompe, voir ci-dessous et surtout ici). Elle fonctionnait en revanche lors de ma première période d’activité dans les parages, de 1981 à 1989. Le seul livre que je suis sûre d’avoir acheté là – soldé ? – c’est un Paris au fil du temps : atlas historique d’urbanisme et d’architecture, par Pierre Couperie (Joël Cuénot éditeur) toujours avec moi et que je consulte encore. Dans la même collection, plus tard et ailleurs, je m’étais procuré le volume consacré à Rome après y être allée pour la première fois au printemps 1985 à l’invitation de l’Ecole française. Tout ceci pour dire que si l’on savait déjà que le temps c’est de l’argent, le temps retrouvé c’est encore plus d’argent, c’est même une banque. Normal :  les intérêts ont couru tout leur soûl.

Additif correctif :  le billet complémentaire illustré du blog ami Pendant le week-end remet les pendules à l’heure : “Le temps retrouvé”sous forme de librairie à l’enseigne bien lettrée n’a fermé qu’en 2012.

Association d’images, association d’idées

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C’est comme ça : cette poêle salement amochée chue, un de ces jours derniers, sur le trottoir de la rue Saint-Jacques (sous les fenêtres de la résidence étudiante de l’école des Mines

m’a irrésistiblement rappelé cette installation photographiée (avec mes excuses à l’artiste, pas en entier, seulement un bout de table, tout ne rentrait pas dans mon téléphone) lors de ma visite de la récente et passionnante exposition Kollektia !Art contemporain en URSS et en Russie, 1950-2000.

“La Cène”, Andrei Filippov, 1989.

D’un magasin spécialisé disparu

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Dans l’arrondi, entre rue Saint-Dominique et boulevard Saint-Germain, en lieu et place de ce si voyant magasin de chaussures pour enfants, tellement trop blanc, il y en a eu longtemps un autre qui, si je ne me trompe, avait pour seule enseigne “VETEMENTS POUR PAYS CHAUDS”. Il ne s’appelait pas autrement. Et de l’autobus 94 dans lequel je me trouvais allant à, ou revenant de, mon bureau alors situé du côté du boulevard Haussmann, j’en regardais les étalages, perplexe, me demandant à partir de quelle durée de séjour il devenait pertinent de se vêtir (sans aucun doute fort coûteusement) à cette adresse en vestes sahariennes, bermudas et autres chemisettes couleur sable aux plis impeccablement repassés et aux multiples poches. Poches de tous formats et sous toutes les coutures : à se demander s’ils les remplissaient toutes, une fois là-bas, les acheteurs de “VETEMENTS POUR PAYS CHAUDS”. J”ai rêvé ou les mannequins des deux sexes qui habitaient, étés comme hivers, légèrement vêtus, les vitrines de la boutique étaient coiffés de casques coloniaux ? En tout état de cause, je ne crois pas que dans la ville, à un autre coin de rue, il y ait jamais eu de magasin à l’enseigne “VETEMENTS POUR PAYS FROIDS”, ou alors pas sur le parcours de mes autobus habituels.

PS : le tout petit pan de mur jaune, sur la rue Saint-Dominique, extrême gauche du cadre à hauteur de la voiture grise, c’est le mur d’enceinte de l’hôtel particulier qu’habitait sous le Second Empire Caroline Brame, avec son père. Son journal intime a été publié en 1985, j’en avais rendu compte dans Le mouvement social. Je pense toujours aussi à elle et à son triste destin quand je passe par là.

Tours, détours, entre deux tours

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On écrirait quoi sur son blog, cette fin de semaine, quand ça ne vous lâche pas une seconde, ce deuxième tour du vote, dimanche prochain, et le spectre ou le diable, appelez-le comme vous voudrez, tapi au fond des urnes ? Alors aller voter, oui, ne pas laisser se dérouler un millimètre supplémentaire du tapis rouge qui se déroule depuis 2002 (au moins) devant l’innommable.

Après avoir voté Mélenchon dimanche dernier, j’irai donc voter Macron dimanche prochain, sans adhésion aucune au programme ni aux idées que celui-ci porte, sans lui accorder ma confiance pour ce qui est d’assurer à toutes et tous en commençant par les plus fragiles, quelle que soit l’origine de leur fragilité, ce que l’on est en droit d’espérer d’une république qui se serait donné pour devise “liberté, égalité, fraternité”.

J’irai voter Macron juste parce que l’autre bulletin est si nauséabond, empuanti de haine, que s’abstenir ou même voter blanc, dans les usages électoraux de notre cinquième république moribonde (j’en espérais tellement enfin une sixième !) serait encore lui faire trop d’honneur.

Illustration (à moitié seulement en rapport avec le sujet) : belle lionne, rue Raymond Losserand Paris XIVe, avec souvenir de la campagne du premier tour.

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Poétique de la voirie (5)

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En cette saison, l’air chargé de trop de grains de pollens et pétales envolés (les yeux plus gros que le ventre),

en laisse retomber au sol.

Et les dates de réparation du bitume inscrites dans la chaire des trottoirs s’en trouvent surlignées

à notre délicate attention.

(Note de cuisine interne au blog : les billets “Poétique de la voirie” atteignant le cinquième opus – plus un non numéroté – , je les ôte de la catégorie “Sans parole ou presque” pour les regrouper en une catégorie autonome)

Maisonnées 1911 : à La Chatonnière

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Les recenseurs de 1911 ont commencé par visiter les maisons du bourg et puis s’en sont allés battre la campagne ; la commune est vaste. Le mont Margantin, 262 mètre d’altitude, correspond à la section C de leur découpage qui va de A – le bourg – à L. Le village de la Chatonnière, proche du sommet du mont, où vivent mes grands-parents maternels s’atteint par une chalière, partant de la route dite de Montgaucher, elle même s’embranchant sur l’axe Domfront-Céaucé.

A la Chatonnière où j’ai connu trois maisons habitées (dont deux mitoyennes, même corps de bâtiment coupé en deux) les recenseurs n’en comptabilisent alors que deux : la n°323 du ménage n°336 des Morin – c’est à dire nous – et la n°324 du ménage n°337. Germaine Louise Désirée, ma mère, ne naîtra là qu’en février 1913 mais la maisonnée Morin est déjà bien peuplée en 1911 ; tellement de monde que le plus simple c’est encore d’en passer par un tableau. Je reprends les colonnes du bordereau pré-imprimé : n° des individus, nom de famille, prénom, année de naissance, lieu de naissance, nationalité, situation par rapport au chef de ménage, profession, et une dernière colonne qui, elle, ne concerne pas tout le monde mais Pour les patrons, chefs d’entreprise, ouvriers à domicile : écrire Patron ; Pour les employés ou ouvriers indiquer le nom du patron ou de l’entreprise qui les emploie.

1 Morin Auguste 1872 Céaucé Fr Chef Cultivateur propriétaire Patron
2 Friloux Marie 1885 femme néant
3 Morin Maria 1906 fille
4 Morin Maurice 1907 fils
5 Morin Auguste 1910
7 Colin Anne 1850 mère
8 Leray Eugène 1893 Avrilly domestique Morin
9 Casse Pierre 1900 Paris nourrisson néant

De toute cette maisonnée je n’ai connu que mon oncle Maurice, pas Maria qui meurt encore dans l’enfance en 1917 ni Auguste qui meurt je ne sais quand ; quant à leur soeur Léa, née en 1911, que je n’ai pas connue non plus, pourquoi n’est elle pas là ? Une négligence des agents recenseurs ? Mais au Pont Perrin, François qui n’a qu’un an est bien inscrit sur le bordereau. La famille compte donc déjà, selon moi, quatre enfants et cinq sont encore à naître : Germaine et Madeleine chez les filles, André, Prudent et Constant chez les garçons.

A la Chatonnière, mon arrière-grand-mère Anne Colin cohabite avec le ménage de son fils Auguste. Si sa santé le lui permet elle doit bien donner un coup de main à sa belle-fille qui ne manque pas d’ouvrage avec la ferme et déjà quatre enfants en bas âge. Dans la deuxième maison visitée, sans doute la deuxième moitié de la bâtisse (n°324, ménage 337) vivent aussi des Colin : François Colin né en 1852 à Céaucé chef de famille cultivateur fermier patron et Sidonie Seigneur née en 1848 à Saint-Fraimbault son épouse. Parenté entre les deux ménages sans doute, mais pas si évidente à établir, je creuserai la question plus tard, en toute première instance je me heurte à un excès de “François Colin” dans les registres d’Etat civil.

Ce que je tente d’éclaircir dès maintenant, c’est l’identité du “nourrisson” Pierre Casse – 11 ans tout de même, voire 12 parce que de Pierre Casse né en 1900 à Paris, je suis formelle (après avoir défilé deux fois les tables décennales des naissances des vingt arrondissements parisiens) : il n’y en a pas, le seul rencontré est né en 1899. Et je ne voudrais pas trop m’avancer mais je pense que c’est bien de lui qu’il s’agit. Deux indices : enfant d’une fille-mère (comme Paul Dumas au Pont Perrin) et une suite de parcours de vie resté normand.

J’incline donc à penser que Pierre Casse serait Pierre Marius Casse né le 15 août 1899 à Paris 6e arrondissement, 89 rue d’Assas, c’est à dire à l’hôpital Tarnier, fils de Fanny Casse, 25 ans, couturière, domiciliée 13 rue Breda (de nos jours rue Henri-Monnier), dans le 9e, et de père non dénommé. Ce qu’ajoutent à notre connaissance les mentions marginales : reconnu à la mairie du 9e le 28 août 1899 (j’ai vu l’acte : uniquement par sa mère), marié à Villiers le Sec (Calvados) le 15 octobre 1927 avec Louise Fernande Resina Sevestre (dont il divorce le 27 juin 1957) à Caen, ville où il décède le 1er décembre 1975.

Mais alors, d’où vient l’erreur sur l’année de naissance du petit Parisien placé à la campagne ? Quant au qualificatif de “nourrisson”, le désignant certes comme extérieur à la famille, il étonne un peu pour un enfant “déjà grandet” aurait dit ma mère (dont je n’ai pas souvenir qu’elle ait jamais évoqué la présence d’enfants mis en nourrice chez ses parents à la Chatonnière).

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Poétique de la voirie (4)

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Parfois

mais elle marche surtout beaucoup.

Maisonnées 1911 : au Pont Perrin

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De l’enfance et de la jeunesse de mon père je connaissais les noms de lieux “La Broutière” et “Les Aunaies” mais je n’y associais pas “Le Pont Perrin”, pour moi simple toponyme sur la carte d’Etat Major punaisée sur un mur de cuisine dans notre maison (d’autrefois) dans cette campagne. C’est pourtant au Pont Perrin que les agents recenseurs de 1911 enregistrent les parents et le frère aîné d’Amand Sonnet, François. Mais pas lui : Amand est né le 13 avril 1911, ils ont dû passer en début d’année, avant cette date. Le recensement de 1911 est numérisé sur le site des Archives de l’Orne, avec ceux établis de 5 ans en 5 ans depuis 1836.

La famille est incomplète, il y manque Amand, de même que ses cadets, un frère, Pierre, et deux soeurs Louise et Thérèse. La liste établie section F de la commune de Céaucé, au Pont Perrin, maison 514, ménage 527, comprend seulement mes grands parents, François Sonnet né en 1878 à Céaucé, cultivateur, son épouse Marie Vannier née en 1886 à Céaucé, profession “néant” – elle a bien dû trimer sur la ferme elle aussi mais son travail compte pour du beurre -, leur fils aîné François (comme le père) né en 1910 à Céaucé, que je n’ai pas connu, et leur jeune domestique Paul Dumas né en 1898 à Paris.

Paul Dumas, mon père en gardait le souvenir d’un garçon plus âgé que la fratrie, mais pas tant que cela, échappant à l’obligation dominicale pesant sur les enfants de la maison de se rendre à l’église pour assister non seulement à la messe mais encore aux Vêpres. Un jeune homme au sort enviable, au moins le dimanche après-midi. J’évoque ce souvenir paternel dans Atelier 62. L’état-civil parisien m’apprend que Paul Dumas a vu le jour quasiment en face de l’immeuble d’où j’écris ce billet, puisqu’il est né à la maternité de Port-Royal, le 28 février 1898. L’acte est enregistré à la mairie du XIVe arrondissement (comme ceux de nos fils) le 2 mars 1898. Fils de Marie Dumas, 25 ans, femme de chambre rue Montorgueil, 84, et de père non dénommé : un fils naturel placé à la campagne.

Comment le jeune Paul arrive de la rue Montorgueil au Pont Perrin – y était-il déjà en nourrice ? -, je l’ignore. Les mentions marginales de l’acte de naissance précisent qu’il s’est marié à Céaucé le 5 mai 1928 avec Marie Eugénie Françoise Fournier et qu’il est décédé à Domfront le 16 janvier 1987, soit quelques mois après mon père (dans le même hôpital ?). Mais il me semble que les deux hommes s’étaient perdus de vue depuis longtemps.

Au village du Pont Perrin en 1911, après avoir visité les Sonnet, les agents recenseurs officient encore dans deux maisonnées. Maison 515, ménage 528, ils trouvent la veuve Troussier, née en 1839 à Céaucé, sans profession, sa fille Marie née en 1863 à Céaucé, sans profession non plus, et sa petite-fille Prudence née à Loré en 1906. C’est un ménage exclusivement féminin et je me demande de quoi ces femmes vivaient. Maison 516, ménage 529, là que des hommes : Pierre Lory né en 1861 à Domfront, cultivateur, et ses deux domestiques, Emile Martel né en 1881 à Céaucé, Henri Lefaucheux né en 1895 à Céaucé.

J’espère que tout ce monde là s’entendait bien et s’entraidait quand c’était nécessaire ; ils étaient un peu loin de tout.

Ce billet prolonge mon Exercice d’égo-anthroponymie et je crée la catégorie “généalogiques” pour regrouper ce genre de billets. Et je le publie ce 13 avril jour anniversaire de la naissance d’Amand Sonnet, comme un clin d’oeil.

Si vous avez une très bonne vue vous repérerez sur cette capture de Google map le pont dit Perrin au dessus du ruisseau de la Havardière et le groupe de maisons constituant aujourd’hui le hameau. C’est juste à la limite de l’Orne et de la Mayenne.

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Art et manière de dire et (d’inter)dire

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A tout prendre, j’aime encore mieux que l’on me dise comme ceci

plutôt que comme cela

que je ne dois pas marcher sur la pelouse.

Rue Flatters, Paris Ve arrondissement

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Depuis que j’habite le quartier (quatre ans à la fin de ce mois) je me fais souvent le plaisir, purement gratuit, d’emprunter la rue Flatters. Je l’emprunte à Nathalie Sarraute et je la lui rends, en une sorte d’hommage. Rue d’Enfance, courte et coudée presqu’à angle droit, entre Boulevard de Port-Royal et rue Berthollet ; porteuse de mystère au coin de la rue malgré ses 103 mètres de long (tout compris) et 12 de large.

Une rue parfaite, à la mesure de jambes de toute petite fille. Nathalie a 2 ans quand sa mère Pauline, arrivant de Russie après son divorce s’installe, en 1902, au 3 rue Flatters avec Nicolas Boretzki, qui deviendra son second époux, et la fillette. Les trois passent-là 4 ans – Nathalie fréquente l’école maternelle de la rue des Feuillantines – puis repartent s’installer à Saint-Petersbourg. C’est fini l’enfance rue Flatters, c’est court comme la rue à l’aune de la longue vie de l’écrivain.

“[...] petit appartement de la rue Flatters à peine meublé et assez sombre, mais elle [Pauline] ne semblait pas le remarquer et je n’y faisais guère attention [...]“. On n’en saura pas plus, si ce n’est que la petite aimait, les soirs où des amis rendaient visite à sa mère et à son beau-père, écouter les conversations adultes jusqu’à sombrer dans le sommeil et qu’on l’emporte.

L’appartement de la rue Flatters reste l’appartement heureux de référence, en particulier quand Nathalie revient à 9 ans vivre à Paris, cette fois avec son père, sa nouvelle épouse et la demie-soeur que le couple lui donne (ou plutôt lui impose), rue du Loing puis rue Marguerin dans le XIVe arrondissement. Des petites rues compassées, menant au parc Montsouris – “son seul nom me semblait laid, la tristesse imbibait ses vastes pelouses” – de quoi faire amèrement regretter à l’enfant les rues du Ve. “Il est curieux que ces mêmes maisons, quand j’habitais rue Flatters, m’aient paru vivantes, je me sentais protégée, enveloppée doucement dans leur grisaille jaunâtre… et elles conduisaient aux amusements, à l’insouciance des jardins du Luxembourg où l’air était lumineux, vibrant“.

Et quelques pages d’Enfance plus loin l’auteure oppose encore “cette discrète, presque tendre bienveillance que répandaient sur moi la rue Flatters ou la rue Berthollet” au caractère étriqué, mesquin, sans vie, des rues du Lunain, du Loing et Marguerin. C’est peut-être cela que je vais puiser, quand j’encercle le discret pâté de maisons Port-Royal, Flatters, Berthollet, sa tendre bienveillance porteuse de l’empreinte de Nathalie Sarraute. Le 3 rue Flatters est aujourd’hui un hôtel : aller une nuit y dormir ?

Le collègue qui m’avait offert le folio d’Enfance au printemps 1986 (je date d’après la leçon inaugurale de Maurice Agulhon au Collège de France que nous avions écoutée ensemble, c’était dans ces jours-là) ne se doutait pas comme son petit cadeau me ferait bon et long usage.

Sources biographiques et texte cité : Oeuvres complètes de Nathalie Sarraute dans la Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1996.

Mesures de la rue : Nomenclature des voies publiques et privées, 8e éd., Paris, Imprimerie nationale – Hôtel de Ville, 1972.

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